Heresie.com
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Heresie.com

Où l'on y parle de différentes malpropretés morales et physiques de tout ordre, des oubliés de Dieu et des complices de Satan à travers les siècles.
 
AccueilAccueil  PortailPortail  PublicationsPublications  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  Heresie.com  Francis Thievicz  Elisandre  
Le deal à ne pas rater :
Cdiscount : -30€ dès 300€ d’achat sur une sélection Apple
Voir le deal

 

 La Sentinelle des maudits

Aller en bas 
AuteurMessage
ElricWarrior
Hérésiarque - Administrateur
ElricWarrior


Nombre de messages : 3227
Age : 83
Localisation : Terre d'Hérésie
Actes nécrophiles : 9
Hommes torturés : 6176
Date d'inscription : 14/08/2004

Feuille de Sadique
Aime mutiler:
La Sentinelle des maudits  Left_bar_bleue35/150La Sentinelle des maudits  Empty_bar_bleue  (35/150)
Possede des Crânes humains:
La Sentinelle des maudits  Left_bar_bleue10/150La Sentinelle des maudits  Empty_bar_bleue  (10/150)
Misanthrope :
La Sentinelle des maudits  Left_bar_bleue15/150La Sentinelle des maudits  Empty_bar_bleue  (15/150)

La Sentinelle des maudits  Empty
MessageSujet: La Sentinelle des maudits    La Sentinelle des maudits  EmptySam 20 Juil - 15:36

Amateurs de films extrêmes, qui n’avez pas peur d’affronter des débordements de sadisme, de voyeurisme et de complaisance, La Sentinelle des maudits est pour vous. La Sentinelle des maudits (The Sentinel, 1977) est le dernier très bon film de Michael Winner et son incursion remarquée dans le cinéma horrifique. Une jeune modèle dépressive et suicidaire, nouvellement fiancée à un séduisant avocat, s’installe dans un vieil immeuble de New York dont le dernier étage est occupé par un prêtre aveugle. D’étranges phénomènes se produisent dans la maison, propriété du diocèse. Mélange de film de maison hantée, de superstition catholique et de complot diabolique, La Sentinelle des maudits fut sans aucun doute réalisé afin de profiter de l’engouement du public pour les films d’horreur à connotation religieuse après les triomphes de L’Exorciste et de La Malédiction produits et distribués par des studios hollywoodiens et contenant des scènes choquantes qui n’auraient jamais franchies le stade de l’autocensure quelques années auparavant. En « Monsieur Plus » du cinéma commercial Winner va encore plus loin que ses collègues et dépasse les limites de la bienséance avec un film qui mêle à une histoire terrifiante, proche de Rosemary’s Baby, des scènes et des détails profondément malsains et dérangeants. Par ses excès, La Sentinelle des maudits rejoint les films gore et illogiques de Lucio Fulci consacré aux portes de l’enfer, Frayeurs et L’Au-delà. J’ai découvert le film une nuit à la télévision dans les années 80, j’ai eu la peur de ma vie (comme lorsque j’ai vu Inferno de Dario Argento vu pour la première fois à une séance de minuit au cinéma.) La Sentinelle des maudits fait partie de ces rares films qui fichent vraiment la trouille et savent créer le malaise même chez les spectateurs blasés et les amateurs les plus endurcis. Pour cela, Winner est prêt à tout : les maquillages répugnants de Dick Smith (L’Exorciste), sa frêle héroïne harcelée par des traumatismes d’enfance et des apparitions nocturnes terrifiantes, et surtout quelque chose d’impensable dans un gros film de studio (La Sentinelle des maudits est produit par Universal) : le recours à des vrais « freaks », hommes et femmes victimes d’anomalies physiques spectaculaires exhibés à moitié nus dans la scène finale dantesque et qui interprètent des damnés échappés de l’enfer. Tandis que Tod Browning faisait jouer des êtres difformes ou handicapés dans son chef-d’œuvre Freaks, la monstrueuses parade pour en montrer la douloureuse et bouleversante humanité, Winner utilise la laideur de figurants atteints des mêmes maladies ou mutilations pour incarner des spectres encore plus repoussants que les zombies de Fulci. Il en résulte des visions réellement infernales, à vous glacer le sang, mais qui provoquent un malaise à la fois physique et moral. Autre particularité de ce film qui compte parmi les plus malsains réalisés : il dispose d’un casting hallucinant digne des plus prestigieuses productions catastrophe comme La Tour infernale ou Airport. Au générique de La Sentinelle des maudits se bousculent, parfois dans des rôles microscopiques, Chris Sarandon, Cristina Raines, Martin Balsam, John Carradine, José Ferrer, Ava Gardner, Arthur Kennedy, Burgess Meredith, Eli Wallach, Beverly d’Angelo (en lesbienne muette avec une scène de masturbation inoubliable), Christopher Walken, Tom Berenger, Jeff Goldblum et même Richard Dreyfuss dans un caméo. Un vrai film de malade.

Olivier Père
Directeur général d’ARTE France Cinéma et directeur de l’Unité Cinéma d’ARTE France.

La Sentinelle des maudits  67337156_698770450548110_4877488809798795264_n.jpg?_nc_cat=110&_nc_oc=AQlDiUEPhbJm5caOkPWmeDDd1pFCju84lgoNZDAhuVyLLMj2WnTQ2yvh7P5cDMSJAgwhA4_T9xUCUqPoMfVXIy5j&_nc_ht=scontent-mrs2-1

_________________
http://www.heresie.com
Revenir en haut Aller en bas
http://www.heresie.com
 
La Sentinelle des maudits
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Atlas des lieux maudits
» Un chœur d'enfants maudits - Tom Piccirilli

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Heresie.com :: Général :: Cinéma-
Sauter vers: