ElricWarrior Hérésiarque - Administrateur
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| Sujet: Le labyrinthe - Maurice Sandoz (1949) Dim 17 Nov - 13:09 | |
| "Le prodigieux conteur qu'est Maurice Sandoz se plaît à égarer le lecteur dans le labyrinthe des mystères d'un château écossais dont la malédiction très particulière marque de génération en génération les seigneurs de Craven. Pourquoi les hôtes doivent-ils impérativement tenir leur porte fermée toute la nuit, pourquoi ces bouteilles d'alcool apportées nuitamment avec tant de respect dans le labyrinthe du jardin ? Les spécialistes s'accordent pour considérer Le labyrinthe de Maurice Sandoz comme l'exemple parfait du roman fantastique. Tous les éléments de mystère y sont organisés avec un art rigoureux en vue du dénouement final et le réalisme de la narration rend d'autant plus scandaleux, angoissant l'irruption soudaine du surnaturel. Les tentatives d'explications rationnelles sont balayées par la seule explication logiquement possible, mais qui est superbement illogique. Il faut absolument découvrir le fruit de l'imagination de Sandoz l'enchanteur" " Le château m'apparut alors dans la clarté nordique ; noir de lierre, resserrant le fouillis de ses architectures, toits, murs, donjon, tours et tourelles, entre des arbres centenaires et une terrasse à l'ancienne mode. Celle-là gardait encore la grâce et la gaieté des jardins français qui lui servirent de modèle. Il y avait des miroitements d'eau vive dans les bassins de marbre, entre les courbes régulières des corbeilles fleuries qui étalaient leurs chaudes couleurs d'automne. Au centre, un jet d'eau s'égrenait en gouttes de lumière. Dans le nord de l'Ecosse, vers la fin de septembre et vers la fin du jour, il fait encore clair dehors. Un homme jeune attendait, debout sur le perron. " Sandoz mena une carrière de chimiste puis de compositeur, par goût et non par besoin, étant donné la richesse de sa famille, mais il dut abandonner ce métier à cause de problèmes oculaires. Il se consacra alors à la littérature, tout en réunissant une collection de montres, pendules et automates du xviiie siècle et xixe siècle, une collection qu'il légua au Musée d'horlogerie du Locle. Sandoz, qui voyageait dans le monde entier et qui avait sa résidence principale à Rome, se suicida en 1958. _________________ http://www.heresie.com
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