Mort, Ankou, Faucheuse, Grim Reaper

Bonjour, je voudrais savoir qui parmis vous à des ouvrages où des anecdotes précises à me donner à propos de la personification de la Mort, principalement dans la culture occidentale.

Merci d'avance.............

Dans tous les ouvrages sur la mythologie ou les contes de la mort, on peut y voir des exemples de personnification, mais que recherches-tu plus précisemment, car le sujet est vaste.

ELISANDRE a écrit:

Dans tous les ouvrages sur la mythologie ou les contes de la mort, on peut y voir des exemples de personnification, mais que recherches-tu plus précisemment, car le sujet est vaste.

je cherche des documents si ''le faucheur'' celui qui prend l'ame des défunt, pour etre encore plus précis je cherche des documents qui montreraient une attitude ''particulière'' de la faucheuse... comme une once d'humanité, de remord melé à une indifférence

Le plus de documents que j'ai vu sur ce sujet, se trouvent dans le livre d'Anatole le Braz, "La Légende de la Mort", dans le chapitre consacré à l'Ankou.

ELISANDRE a écrit:

Le plus de documents que j'ai vu sur ce sujet, se trouvent dans le livre d'Anatole le Braz, "La Légende de la Mort", dans le chapitre consacré à l'Ankou.

oui je l'ai lu et aussi sa ''pseudo'' suite

oui c'est juste... la faucheuse est meme parfois une alliée dans certain recit

kaily caine a écrit:

Une alliée ? Dans quel sens ?

elle te montre des vérités cachées, elle te prévient d'un évenement avenir, elle aide à rétablir une sorte de ''justice'' posthume....

kaily caine a écrit:

Ah ben... L'erreur est humain, je ne savais pas qu'elle pouvait aussi être "mortelle"
Pacco Rabane avait bien prédit la fin du monde en l'an 2000, non ? La Mort se serait-elle trompée ?
Tss tss, l'alcool est à consommer avec modération.

l'erreur n'est pas qu'humaine.... elle fait parti de l'existence de toute chose

kaily caine a écrit:

L'erreur fait partie de l'existence de toute chose...

Sérieusement, je ne le crois pas. Parce que pour qualifier une chose d'erronée, il faut en être capable, avoir donc une conscience qui puisse porter un jugement.

Je doute que ma brosse à dent puisse se dire qu'elle est une erreur ou a fait une erreur. Dans l'existence de ma brosse à dent (qui est une chose), la notion d'erreur n'existe pas. Et dans toute chose qui n'a pas de conscience, c'est pareil.

la conscience et lejugement sont deux choses ditinct.... ta conscience n'est pas forcement au propre mais peut etre une declinaison de celle d'un autre.... enfin ce serait trop long exliqué... une brosse a dent n'a pas de conscience c'est sur, mais par la volonté d'un tiers elle peut etre erreur poue la brosse a dent

kaily caine a écrit:

Ok, après la métaphysique des tubes (de dentifrice), c'est la métaphysique des brosses à dent.

J'avoue ne pas avoir compris ta dernière phrase.
Mais je suis curieuse ; on approche peut-être d'une fabuleuse découverte...

Voila ce que j'ai trouver sur le net concernant la faucheuse au début de mes recherches

La Faucheuse est une allégorie de la mort, symbolisée par un personnage énigmatique ou un squelette capé portant une faux à la main. Ce symbole d'origine italienne est très présent au Moyen Âge et à la Renaissance dans les peintures apocalyptiques et macabres comme celle de Pieter Bruegel l'Ancien (Le Triomphe de la Mort). À une époque où la peste noire fait des ravages, la Faucheuse représente un être terrifiant qui vient happer les vivants d'un coup de lame.

Personnellement je pense plutôt que la faucheuse est tel l'ombre de chaque être et de chaque chose de la naissance a la mort elle est la seule a toujours resté présente ceci est ma vision des choses

Bonjour et bienvenue parmi nous.

Ta vision des choses est la même que la mienne, tu as bien résumé la question.

kaily caine a écrit:

Juste une petite question, comme ça.
Ca vient d'où cette représentation de la faucheuse ? Des traditions paysannes ? D'un peintre en particulier ? De légendes locales ?

de ce que j'ai lu à ce propos, on attribue le thème de la faucheuse (le triomphe de la mort) à l'iconographie italienne du 15eme siecle, suite aux épidémies de peste qui ravagea l'europe. la récolte mystique (le jugement dernier) attribue les faucilles aux anges, (source mathieu & apocalypse) ce qui a du donner l'idée de la mort comme faucheuse... à approfondir, peu d'infos il y a



la faucheuse au centre, immortalisé par pieter brugel l'ancien, vers 1562

à suivre!

lol j'ai posté sans avoir été jusqu'au bout du topic,
je rejoins donc faucheuse au dessus ...

J'aimerai vous faire lire une petite histoire que j'ai écrite, vous comprendrez le rapport:

Rencontre

Dés qu’il eut franchi la porte, il déboucha dans la lumière…Maintenant il marchait le long de cette côte, humant l’odeur des embruns… Il laissait derrière lui la terrible angoisse, le désespoir, le trou noir…trou noir aussi ses souvenirs, il ne pouvait se remémorer ce qu’il était arrivé l’instant d’avant. Juste la souffrance, la détresse…mais plus rien de précis.

La mer…depuis combien de temps ne l’avait- il pas vue ? Il grimaça en descendant la petite pente qui menait sur la plage. Certains mouvements lui faisaient mal. L’eau calme l’attirait…il défit ses vêtements et y entra. Sensation depuis si longtemps oubliée, la caresse douce et fraîche qui baignait son corps, exceptées quelques brûlures au niveau de ses plaies. Le soleil sur son visage. Le bien-être l’envahit, il fusionnait avec l’air, l’eau, l’astre du jour, comme un retour au bonheur océanique d’avant la naissance…il en sortit revigoré, se rhabilla. Non loin s’élevait une villa et il savait qu’on l’y attendait.

Une fille d’une grande beauté se tenait sur le porche, sa peau sombre tranchait sur sa robe blanche. D’épaisses boucles noires tombaient sur ses épaules, jusqu’au milieu de son dos. Sans doute une métisse de noir et d’indien, comme il en avait tant vu dans les bidonvilles des banlieues de la capitale. Mais elle n’était pas marquée par la misère, non ! Son allure était celle d’une princesse.

- Luis ! s’écria-t-elle, se précipitant dans ses bras.

Elle était douce et parfumée.

- Qui es-tu ? demanda Luis. Je sais que l’on se connaît…

- Tu me connais, Luis. On s’est beaucoup côtoyés, mais sans jamais nous rejoindre mais aujourd’hui nous sommes réunis.

- Oui, je me souviens de t’avoir aperçue…

Deux ans plus tôt, une opération dirigée contre une caserne avait mal tourné. Luis avait vu tomber plusieurs de ses camarades et avait du s’enfuir dans les rues de la vieille ville, poursuivi par les forces spéciales. Il se revoyait fendre la foule affolée des petites rues, à travers la chaleur et la misère, les cris, les coups de feu.

Soudain il s’était retrouvé face à elle.

Elle le contemplait, sereine, indifférente à l’agitation et il aurait voulu cesser sa course et l’enlacer…Puis il avait obliqué dans une petite traverse et réussi à semer ses poursuivants.

Quelques mois plus tard, il gisait, dévoré de fièvre, dans un village de jungle qui abritait les guérilleros. Moitié délirant, il grelottait. Sentant une présence, il avait fait l’effort d’ouvrir les yeux. Elle se tenait penchée sur lui, ses yeux sombres pleins d’amour. Elle posa la main sur son front et une profonde paix le gagna. Il s’endormit.

Il fut réveillé par une piqûre. Leur médecin les avait rejoints et lui posait une perfusion. Le mal était jugulé.

Aujourd’hui elle était prés de lui. Passant son bras autour de sa taille elle l’emmena à l’intérieur. La chambre était sombre, mais le soleil, à travers les stores, rayait le lit de lumière.

Lentement, il fit glisser les brettelles de la robe. Son corps était brun sous le vêtement blanc qui tomba au sol. Des tatouages en arabesques parcouraient la peau de tout son buste. Décoratifs ou rituels ?

Elle déshabilla l’homme et ses mains glissèrent sur son épiderme, lui arrachant un petit cri.

-Tu souffres encore ? Murmura-t-elle.

- Oui…mes côtes…

Un gros hématome noircissait son côté. La femme le toucha et il se dissout comme une tâche sous le savon.

- Tes poignets et tes chevilles sont marqués aussi, dit elle en le caressant à cet endroit.

Les traces de brûlures au fer rouge sur son avant bras disparurent sous les baisers, ainsi que les marques d’électrodes sur sa poitrine.

-Les indiens, dans la forêt, parlent de chamanes guérisseuses…Serais tu une d’entre elles ?

- Je suis cela et tellement plus encore !

- Pourquoi devrions nous nous rencontrer ?

- Le chemin de ton esprit devait te mener à moi.

En suivant les courbes tatouées sur le corps de la métisse, il repensait à ses cheminements, à ses souffrances et ses joies. Les lignes semblaient prendre leur source dans les replis du nombril noir, montaient jusqu'à ses seins qu’elles encerclaient puis retombaient en cascades vers le ventre. Alors elles entouraient d’un rayonnement sombre le mystère du sexe rasé, vers lequel elles disparaissaient.

Il eut l’idée étrange que ce réseau symbolisait son cheminement, de l’enfance protégée des beaux quartiers à la faculté, de la prise de conscience à l’engagement, puis à l’action armée, jusqu’au jour où il s’était retrouvé face au colonel Aranjuez…

Il leva les yeux vers elle. Elle lui souriait.

- Moi aussi je suis une rebelle, dit- elle. Personne ne peut m’asservir. Surtout celui qui croit m’utiliser.

Elle se redressa et l’enjamba.

- Maintenant je vais t’aimer. Laisse toi faire. Je serai à toi et tu seras à moi.

Elle s’emboîta sur lui, sa bouche descendant vers celle de l’homme. Les lourds cheveux noirs au délicat parfum tombèrent sur le visage du guérillero. Son sexe s’enfonçait dans un océan de douceur qui l’emportait loin, très loin…il s’abandonna…







-MERDE ! Cria Ortégua. Son cœur a lâché !

- Pas moyen de le réanimer ? Demanda le Colonel Aranjuez en tirant sur sa cigarette. Il était à bout, il allait nous donner ses contacts !

Le « docteur » Ortégua, grand spécialiste de la torture, souleva les paupières de Luis et posa ses doigts sur son cou à la recherche de pulsations…

- Non, je suis désolé mon colonel, il nous a définitivement échappé.

Aranjuez détacha la petite tête de mort d’argent épinglée sur son uniforme des forces spéciales, et la jeta rageusement.

- Mais je rêve ! Il sourit en plus ! Cette salope de mort nous a volé notre prisonnier!!!







Voila une autre représentation de la mort, que je préfère...

Le faucheur... C'est certainement le personnage le plus sympatique du multivers Pratchettien avec Nounou et Mémé ! et pour ceux qui ne le sauraient pas encore, la Mort, c'est un IL !

Je pense que le le rapport c'est l'ineluctable, le rapport homme-blé qui tombe sous les coups de la faux, inexorablement fauchés à maturité ! On retrouve la coupe aussi chez les moires qui tissent puis coupent le fil de la vie. c'est le symbole de la mort brève violente, ce n'est pas une chandelle qui s'éteint lorsque elle est consumée.

C'est vrai que c'est une figure très esthétique. surtout lorsqu'elle conduit une moto ! (la faux ça doit a être pratique pour conduire ! )

vous voulez un bouquin où la mort est personnifiée. je vous invite à vous intéresser au mien, titré "signé la grande faucheuse", visible aux éditions atria ou sur http://lagrandefaucheuse.over-blog.com/
c'est mon deuxième bouquin, sélectionné par le lion's club district 103, nord pas de calais.
bien cordialement
josé

Merci pour ce lien sur la grande faucheuse, vue de façon plus satirique

j'aime bien cette maxime: on tue un homme, on est un assassin...
elle est de qui? pas de moi.
amicalement
josé

Elle est de Jean Rostand, si juste dans ses réflexions.