Le vampire de Brooklyn ( Albert Fish )

Albert Hamilton Fish, né le 19 mai 1870 et mort le 16 janvier 1936, est un célèbre tueur en série et cannibale américain, connu comme étant le Vampire de Brooklyn, Ogre de Wysteria, Gray Man & The Buttephant.
Durant la quasi-totalité de son existence, Albert Fish s'est livré à des perversions sexuelles telles que la pornographie, fétichisme sexuel, voyeurisme, sadisme, masochisme, flagellation active, auto-castration, bestialité, prostitution, coprophilie ou encore la coprophagie. Également cannibale, Fish a commis ses crimes sur de nombreuses jeunes victimes, des enfants.


Profil psychiatrique
Il est envoyé entre 1930 et 1931 à l'hôpital psychiatrique de Bellevue pour observation, en raison des motifs de ses arrestations. Albert Fish prétend avoir erré à travers les États-Unis, assassinant au moins une personne dans chacun des vingt-trois états qu'il a visités, comme d'autres victimes qu'il croisa lors de son voyage, bien que cette déclaration ne soit pas soutenue par les documents connus de sa vie.
Les médecins l'ayant examiné ont déclaré qu'il était sadomasochiste : il se livrait à l'auto-mutilation, s'introduisait des aiguilles dans le corps, la plupart du temps autour de ses parties génitales. Albert Fish dit qu'il avait essayé de mettre une aiguille dans les testicules mais que ce fut trop douloureux, et il avait des aiguilles enfoncées dans le bassin. Il introduisait aussi des boules de coton imbibées d'essence dans son anus pour ensuite y mettre le feu. Il se fouettait également jusqu'au sang avec une planche truffée de clous. Lors de son exécution, les autorités durent s'y prendre à deux fois car la première fit disjoncter la chaise à cause des aiguilles dans son postérieur.
On a dit qu'il consommait non seulement la chair de ses victimes, mais également leur urine, leur sang et leurs excréments. On a attribué ces tendances aux maltraitances qu'il reçut durant l'enfance. Il a également déclaré que Dieu lui donnait des « missions » pour tuer.
Ses meurtres comprenaient souvent une longue torture avant la mise à mort de sa victime. Il attachait les enfants et les fouettait avec une ceinture coupée à moitié avec des ongles collés dedans pour "attendrir la chair pour la cuisine". Il appelait ses instruments (scie, hachoir, divers couteaux) les "instruments de l'enfer".

Crimes
Le 28 mai 1928, Albert Fish rend visite aux Budd à Manhattan. Il répondait à une annonce de location d'un jeune homme de 18 ans, Edouard Budd. À l'appartement des Budd, Albert Fish trouve Edouard parfait, mais ensuite il rencontre sa jeune sœur de 10 ans, Grace.
Albert Fish promet de louer Edouard et de l'envoyer pour lui en quelques jours, et en attendant il convainc Mr et Mme Budd de laisser Grace l'accompagner à une fête organisée le soir même chez lui. Il part avec Grace le jour même, mais ne reviendra jamais.
En novembre 1934, une lettre anonyme est envoyée aux parents de Grace, qui avaient déjà mené la police vers Albert Fish. La lettre ici en est la traduction, les fautes d'orthographe et les erreurs grammaticales faites par Albert Fish y sont corrigées:
« Chère Mrs Budd. En 1894, un de mes amis s'est embarqué sur le vapeur Tacoma du capitaine John Davis, allant de San Francisco à Hong Kong. En arrivant, il partit s'enivrer en compagnie de deux amis. À leur retour, le bateau était parti. La famine sévissait à cette époque. La viande coutait $1-3 par livre. La famine était telle que les pauvres vendaient leurs enfant de moins de 12 ans comme viande de boucherie. Un jeune de 14 ans n'était pas en sécurité dans la rue. Toutes les boutiques vendaient cette viande grillée ou bouillie. Des membres de l'enfant étaient apportés et vous pouviez choisir la partie qui vous convenait. Les fesses étaient les parties les plus prisées et vendues en escalopes coûtaient le plus cher. John est resté en ces lieux tellement longtemps qu'il développa un goût pour la chair humaine. À son retour à New York, il kidnappa deux jeunes garçons de 7 et 11 ans. Il les attacha chez lui en les enfermant dans un placard. Puis il brûla tous leurs vêtements. Plusieurs fois par jour, il les torturait afin d'attendrir leur chair. Il tua le garçon de 11 ans, car il avait les fesses les plus charnues. Il cuisina et mangea toutes les parties à l'exception des os du crâne et des entrailles. Il a été rôti au four (les fesses), bouilli, grillé, frit, et préparé en soupe. Le même sort attendait le plus jeune. À cette période, je vivais au 409 Est de la 100e rue. Il me vantait tellement souvent les délices de la chair humaine que je me décidai à en goûter. Le dimanche 3 juin 1928, je vous ai appelée au 406 Ouest de la 15e rue. Je vous ai apporté un pot de fraise à la crème. Nous avons déjeuné ensemble. Grace s'est assise sur mes genoux et m'embrassa. Je fixai mon choix sur elle. Au prétexte de l'emmener à une fête, vous avez dit qu'elle pouvait y aller. Je l'emmenai dans une maison à Westchester que je venais de louer. Je lui demandai de rester à l'extérieur. Elle cueillit des fleurs. Je suis monté à l'étage et ai enlevé mes vêtements. Si je ne le faisait pas, je savais que le sang allait les tacher. Quand tout fût prêt, je l'appelai par la fenêtre. Puis je me suis caché dans le placard jusqu'à ce qu'elle entre dans la chambre. Lorsqu'elle ma vu nu, elle se mit à pleurer et essaya de fuir par l'escalier. Je l'ai attrapée, elle dit qu'elle se plaindrait à sa maman. D'abord, je l'ai déshabillée. Comme elle donnait des coups de pied, mordait et griffait, je l'ai étranglée, puis découpée en petits morceaux afin que je puisse emmener la viande dans mes chambres. Je l'ai cuisinée et mangée. Ses petites fesses étaient tendres après avoir été rôties. Ça m'a pris 9 jours pour la manger en entier. Je ne l'ai pas baisée, même si je l'ai regretté. Elle est morte vierge. »
Un grand nombre de spécialistes du comportement se sont penchés sur cette existence hors du commun et tous considèrent cet individu, initié à la masturbation dès l'âge de 5 ans, et attiré par le sadomasochisme deux ans plus tard, comme l'un des plus grands pervers de l'histoire du crime. Son comportement sadomasochiste extrême (il s'insérait des épingles dans les testicules...) résultait peut-être d'un dommage au lobe frontal de son cerveau.
Parmi ses hobbies, il disait qu'il voulait manger de la chair humaine les jours de pleine lune, il s'introduisait des carottes et des saucisses dans l'anus avant de les manger, il s'y introduisait également des cotons imbibés d'essence avant d'y mettre le feu.
 

Méthode de criminel
On ne sait pas exactement combien de victimes il a à son actif. Lui-même en a avoué une centaine aux enquêteurs. Bien qu'il n'ait été jugé que pour seize crimes prouvés, le juge d'instruction chargé de son dossier considérait ce chiffre comme hautement probable.
Son psychiatre de l'époque, le Dr Fredric Wertham, avec qui Albert Fish noua des relations de confiance réelles et profondes, pense que ce nombre dépassait quatre cents, ce qui, dans ce cas, propulserait ce cannibale mangeur d'enfants au rang du plus grand criminel de tous les temps.
Sa technique est à peu près toujours la même. Il séduit les enfants en leur offrant des bonbons ou quelques pièces de monnaie.
Il les réduit à l'impuissance soit en les attachant, soit en les mutilant avant de les violer, de les battre, et enfin de les tuer. Souvent il les torture plusieurs jours de suite avant de les achever.
Il ne les bâillonne que lorsque il estime sa sécurité en jeu, car dit-il, « Je préfère de beaucoup les entendre hurler de douleur et de terreur. ». Il choisit ses petites victimes de préférence parmi la population noire des ghettos car il a remarqué que les autorités ne s'inquiètent guère de la disparition d'enfants noirs.

Les crimes
Parmi la multitude d'atrocités qui s'égrainent au fil des audiences, relevons certains cas,
- extrait d'une lettre envoyée aux parents de Billy Gaffney, une de ses victimes : " Je l'ai fouetté jusqu'à ce que le sang coule sur ses jambes, J'ai coupé les oreilles et le nez, agrandi la bouche d'une oreille à l'autre, sorti les yeux des orbites. (...) Enfoncé le couteau dans le ventre et y ai placé ma bouche pour boire le sang. Puis, je l'ai démembré, et j'ai coupé le tronc au-dessus du nombril, et les jambes à environ cinq centimètres en dessous de son derrière. Après j'ai tranché la tête, les pieds, les bras et les jambes au-dessus du genou. (...) Je suis rentré chez moi en emportant de la viande, mes morceaux préférés, son sexe, ses rognons, et un délicieux petit derrière bien grassouillet pour le rôtir au four et le dévorer. J'ai préparé un ragoût avec ses oreilles, son nez, des morceaux de visage et du ventre. J'y ai mis des oignons, des carottes, des navets, du céleri. C'était bon ! Les fesses, je les ai coupées en deux, et mises sur un plat avec sur chacune des lanières de bacon. (...) J'ai versé un demi-litre d'eau pour le jus de la sauce avant d'y mettre des oignons. (...) À intervalles réguliers, j'ai arrosé de jus son derrière avec une cuillère en bois afin que la viande soit juteuse. (...) Jamais je n'ai mangé une dinde rôtie qui ait été la moitié aussi excellente que ce délicieux petit cul grassouillet. (...) J'en ai mangé pendant quatre jours. Par contre, ses petites roubignolles étaient trop dures. Je n'arrivais pas à les mâcher. Je les ai jetées dans les toilettes. (...)"

- Grace Budd, 10 ans :
Il "emprunte" la fillette à ses parents, leur faisant croire à une fête d'anniversaire, ils ne reverront jamais plus leur enfant.
Il emmène la fillette avec lui à la gare et tous deux prennent le train pour Westchester. Arrivés à destination, ils se rendent à Greenbourgh. Albert Fish y a repéré depuis longtemps une maison à l'écart, près d'un bois, abandonnée depuis plusieurs années.
Depuis le matin, il porte sur lui un paquet. C'est ce qu'il appelle lui-même "les instruments de l'enfer" : une scie, un hachoir et un couteau à désosser de boucher.
Tandis que la fillette cueille quelques fleurs dans le jardin, il monte au premier, se déshabille pour éviter les éclaboussures de sang et l'appelle par la fenêtre. Elle monte. Immédiatement, il s'en saisit, la bat, l'étrangle puis la saigne.
Il recueille le sang qui gicle de la gorge dans un vieux bidon de vingt litres. Il coupe ensuite le corps en trois : la tête, et le tronc sectionné en deux au niveau du nombril. Il prélève quelques morceaux de chair sur les avant-bras et rentre chez lui les préparer avec des carottes et des pommes de terre, non sans avoir ajouté un bouillon en cube.
Pendant plus d'une semaine, il va retourner tous les jours à la maison abandonnée se réapprovisionner en chair et organes humains, qu'il ramène à son domicile et mange après préparation, allongé sur son lit. Au bout de quelques jours, le cadavre éparpillé de la petite fille commence à faisander et des centaines de mouches y font leurs œuvres. Aucune importance, il ne cesse de varier les recettes. "Ces repas me mettent dans un état d'orgasme perpétuel."
Il enverra une lettre à la mère éplorée de la victime décrivant ses motivations et l'origine de son goût pour la chair humaine.

Arrestation et révélation des crimes
Le porte-parole de la police admet qu'Albert Fish a été interrogé à plusieurs reprises sur des disparitions d'enfants, mais qu'il n'a jamais été vraiment suspecté. "C'était de la routine, il avait l'air tellement inoffensif..." "Cet homme n'est pas fou, pas dangereux pour la société à prime abords, même s'il présente une personnalité psychopathe à caractère sexuel..."
Les journaux se déchaînent : " Pas dangereux, cet homme qui se promène en hurlant : "Heureux soit celui qui fracasse le crâne des petits enfants" ou "Il faut que je sacrifie des enfants, comme Abraham son fils Isaac, pour me faire pardonner mes péchés."
La profession de psychiatre connut pendant quelques mois aux États Unis une forte baisse de considération. Malgré les traces évidentes de sa complète désorganisation mentale, il fut exécuté sur la chaise électrique le 16 janvier 1936 et on a dû s'y reprendre à 2 fois à cause de courts-circuits occasionnés par les aiguilles qu'il avait planté dans son corps.

! ! ! ! ,Jack...

A mon avis, le pire de tous, un véritable ogre. Par contre je n'arrive pas à retrouver le post sur lui dans le forum. On avait parlé d'un documentaire qui vait l'air ultra complet malheureusement sans sous titres

Voici les liens pour documentaires en anglais :

https://www.youtube.com/watch?v=Bwxuzh9sejY

https://www.youtube.com/watch?v=dZYqsXzvA98

et un lien pour documentaire en français :

https://www.dailymotion.com/relevance/search/albert%2Bfish/video/x5g97v_portrait-de-tueurs-en-serie-25_news


Dévoué, Jack...

P.s. je ne sais pas comment faire pour insérer une photo dans mon message ! ! !

ElricWarrior a écrit:

A mon avis, le pire de tous, un véritable ogre. Par contre je n'arrive pas à retrouver le post sur lui dans le forum. On avait parlé d'un documentaire qui vait l'air ultra complet malheureusement sans sous titres

On avait parlé de HH Holmes dont effectivement on avait fait un sujet, mais Albert fish on ne l'avait qu'évoqué au courant d'une duscission non? M'enfin c'est vrai que parmi les tueurs en série je trouve que c'est le plus dérangé!

Je pense que ce charmant individu à inspiré le roman de Maud Tabachnick "Le Cinquième Jour", un thriller à coté de qui "Le Silence des Agneaux" fait figure de Bibilothèque rose....

Alice Cooper a raison lorsqu'il dit "les gens adorent les serial killer dans les films et les détesteent dans la vraie vie." Dans les films, on les aime parce qu'on sait qu'ils sont irréels. Moi un type comme ça me flanque une sainte trouille. Imaginer que je perde mon fils et qu'une saloperie m'écrive en me disant "j'ai bouffé ses fesses en ragout, c'était délicieux" j'aurais envie de
1- lui crever les yeux et lui arracher la langue.
2- me flinguer pour ne plus jamais y penser de toute ma vie qui n'éxisterait plus.
J'aime pas les serial killer de toute façon.

Je ne crois pas qu'on adore les sérials-killers, ils fascinent pour diverses raisons qu'il faudrait developper, et si ce genre de tueurs est si répandu au Etats-Unis c'est sans doute que cette fascination y est encore plus grande, aux USA la société, plutôt qu'englobant l'individu, y est plus vécue comme quelque chose qui a pour but de réfrener le chaos et la sauvagerie (D'où le thême trés américain de la Loi et de l'Ordre en politique) et de fait des individus chez qui ce chaos et cette sauvagerie ressurgit contre le reste du monde en devient fascinant tout autant que terrorisant...


Pour faire une comparaison qui vaut ce qu'elle vaut, c'est aussi dans ce pays à la forte tradition puritaine que la sexualité est vécue comme la sexualité est vécue comme la plus fascinante dans tous ses excès...

Voici la photo du monstre ! Ne dirait on pas un bon vieux gentil bonhomme ?




Effrayant non, Jack...

Ce qui me plait surtout c'est cette photo :



Les aiguilles dans son bassin, d'ailleurs cela provoqua le court circuit de la chaise électrique.
D'ailleurs le thème des sérial killer est à rapprocher des légendes concernant les ogres et autres créatures de la nuit, ce n'est pas un phénomène à mon avis très récent.
De tout temps ce genre de prédateurs à existé.

Et bien, bonsoir à tous, content de vous retrouver tous

Elric nous avions déjà abordé la question de ce personnage dans le sujet traitant de la peine de mort, qui a d'ailleurs été verrouillé suite à quelques incompréhensions. En voici le lien :

https://heresie.forumactif.com/culte-des-morts-f7/la-peine-de-mort-t334-30.htm

Exacte Darkside, d'ailleurs on le voit un peu dans le film Tueurs nés.
Dans les livres d'étude sur les serial killers on parl souvent de l'influence de l'enfance, des parents, en gros on fait souvent appelle à la psychanalyse, pourtant je suis certain que ce n'est pas du tout le premier critère. Certes les serial killres parlent souvent de pulsions, d'ordre sexuelle la plupart des fois, mais il y a beaucoup d'autres paramètres, surtout de nos jours où la médiatisation fait son oeuvre.
Notons que la plupart des serial killers ont une intelligence souvent extravagante, soit supérieure à la moyenne soit inférieur, mais rarement dans la norme (un peu comme la plupart des dictateurs ou des acteurs des dictatures). je pense que c'est une part de ce clivage de compréhension qui forme ce besoin de tuer, d'éliminer, de dominer.
Mais les cas comme Albert Fish, Ed Gein ou les cannibales du gnre Dahmer doivent bien plaire aux psychanalystes. En même temps cette psychanalyse vient quelque peu ternir la compréhension des tueurs, on le voit dans le livre de Penrose et encore plus dans le roman qui en est tiré par Perisset : astrologie (dans une moindre mesure) et psychanalyse extrapolent le personnage de manière grotesque. Le plus étrange c'est que dans des séries actuelles comme "inside dans la tete des tueurs en série" ou "esprits criminels" qui se basent plus sur le profiling américain cet aspect psychanalytique est passé au second voire troisième plan alors que jamais la pseudo science n'a été aussi forte.

Tout le monde a un tendresse particulière pour Freddy, Jason et autre Hannibal Lecter. Mais dès que ça devient Ed Gein, on aime beaucoup moins.

A mon avis, les tueurs en série fascinent comme le vide fascine. On est là, au bord du gouffre, et on se dit qu'on pourrait tomber. Le tueur en série, c'est le néant de l'homme. Son vide d'humanité est si proche qu'il en devient troublant. Il a l'air si proche de nous et pourtant, tellement peu semblable...

Merci pour le lien Darkside, j'en déduis qu'il me le faut ce livre.

Vesperal, je ne connaissais pas du tout ses séries, c'est bien ?

Salut Rainmaker, tu tombes à pic pour nous redonner le lien.

Elric, ta photo, je ne la vois pas, il y a un problème.

Je comprends parfaitement ta répulsion Keridwen, mais cette "fascination", peut provenir de la curiosité de comprendre certains processus psychologiques et pour ma part, je ne crois pas que fascination veuille toujours dire admiration, il est certain que le pas vers la curiosité malsaine est vite franchie, mais ne l'est-elle pas souvent franchie dans la vie de tous les jours de manière plus insidieuse ?

Hitler est un sujet qui fascine et les études sur lui sont nombreuses, elles ne sont pas uniquement rédigées par des personnes qui l'aiment, on a là des personnages et des comportements qui inquiètent, beaucoup voudraient comprendre, par contre, le cinéma a fait de certains sérials killers de véritables stars, là, on retombe au niveau des personnes qui ont difficiles de distinguer la réalité et la fiction.

Je vais te donner un exemple, car j'ai peur de mal m'exprimer, je reconnais être de ceux qui apprécient les études sur ces sujets, à tel point, que j'ai des projets bien précis sur le cas de Charles Manson.

Prenons l'affaire Dutroux en Belgique, il n'a rien d'un être fascinant, le nom de bête serait vexant pour les animaux, lui, ne m'intéresse pas du tout, par contre, les femmes qui lui écrivent par dizaines des lettres d'amour m'interpellent, il ne s'agit ni de morale, ni de critique, juste que je voudrai comprendre ce qui les poussent à cela, car ici, il y a pédophilie sordide, ce qui devrait découler obligatoirement sur un dégoût, surtout au niveau des femmes, qui ont soi-disant un esprit maternel ancré en elle.

Ne prend que la photo que Jack a envoyé, la photo d'Albert Fish...et bien c'est la preuve, en voyant cette simple photo on a envie d'en savoir plus, parce qu'il a la tête de n'importe quel grand-père normal.

Je pense que les sérials killers représentent la partie violente, sordide et cruelle omniprésente à petite dose chez chacun de nous, elle nous fait peur, heureusement d'ailleurs, car c'est peut-être cela qui est sain, chez eux, on découvre une facette monstrueuse de l'être humain que nous sommes, mais sur ce point, notre avis est le même.

Oui ces séries sont très bien Elissandre, séries américaines mais bien faites, surtout inside dans la tete des tueurs en série. Bien entendu c'est assez modelé pour que les personnages principaux cadrent avec les models du genre m'enfin ca reste assez intéressant et divertissant.

Sinon je suis d'accord avec ce que tu dis : il y a d'un coté les êtres fascinants, qui possèdent une aura qu'ils transmettent à travers leurs actes, qui fait d'eux des cas intéressants, qui sondent nos propres tendances, et d'autres plus détraqués qui ne sont que des sujets de divertissement psychiatriques pas bien intéressants pour nous.
Des gens comme Manson, Bathory, Vlad Tepes, Hitler, Jack, etc... sont des sortes de personnages qui ont plus à voir avec le roman qu'avec le fait divers, ils sont l'extrapolation de ce qu'il y a en tous, pas forcément des déviances mais plutôt une affirmation extrême de leur personnalité. La pédophilie c'est une extrême minorité qui a ca en elle, le sadisme par contre est en tous, la haine, la volonté de dominer, la volonté de s'affirmer tout entier (y a finalement du Nietzschéisme dans les serial killers, c'est là où je rejoinds assez Sophie Herfort et son clin d'oeil dans Club)

Arrestation de Fish
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Pierre tombale de Fish


Jack...

Un FM ? Tiens je savais pas ...

C'est vrai que c'est étrange ce symbole franc macon sur sa pierre tombale...

Pas croyable, Elric, je l'avais pas vu, trop l'habitude par ici...Il s'agit en fait de l'équerre et du compas, symboles de la franc-maçonnerie, pour être plus précise, la loge du Grand Orient de France, datant de 1733 a le même symbole, je ne dis pas qu'Albert Fish en faisait partie...Loin de là, il s'agit certainement d'une récupération qui est passée inaperçue ou d'une loge ayant récupéré ce symbole.

Parmi les maçons célèbres, on peut citer Benjamin Franklin, Mirabeau, Jules Ferry, Winston Churchill (de 1905 à 1908), Montesquieu, Voltaire, Arthur Conan Doyle, Mozart, Louis Armstrong, Ford ou Citroën.

Le Compas est l'une des trois grandes lumières avec le volume de la Loi Sacrée et l'Equerre. L'écartement de ses branches figure entre autres l'ouverture de l'esprit. Le compas trace le cercle, symbole de l'unité spirituelle, du Grand Tout, de l'Infini.

L'Equerre symbolise entre autres, la rectitude dans l'action. Elle figure également l'outil avec lequel on trace un carré, emblème de la matière.

Ces deux instruments suffisent pour construire d'une manière parfaite le plan de toutes les figures planes et volumes dont l'agencement et la combinaison pourraient représenter la structure de chaque élément de l'univers.
Structure rendue visible par l'action de la lumière et de ses propriétés.

Tu l'as fais exprès Jack ????
Dans tous les cas, superbe renseignement.
Ce qui me tracasse maintenant, est de savoir comment on a laissé enterrer ce sérial killer avec un symbole maçonnique.

Plutot qu'un equerre et un compas on aurait dut mettre une scie et un hachoir sur sa tombe...

Après vérification ce n'est pas la tombe de Fish puisqu'il n'est pas né en 1824 et encore moins mort en 1890, c'est un homonyme. On est allé trop vite en besogne


Le voilà ton Fish Jack :



Albert and Hannah 1847.

Et bien là, c'est plus simple, je comprends mieux.

Et là une lettre de Fish appartenant à un collectionneur comme nous les aimons sur Heresie.com

Mais qui est-ce ? Quelle collection

J'espère qu'un jour, j'aurai autant de belles pièces pour décorer mon intérieur.

Joe Coleman
Voilà son site : http://www.joecoleman.com/
J'avais vu un film sur lui, il est bien dérangé comme il faut

Merci pour le renseignement.

Il est dérangé plus ou moins que certains d'entre-nous ?
Il a l'air de s'intéresser à Charles Manson, il doit y avoir quelque part un portrait de Fish.