Des pistolets de cimetière ont été installés dans de nombreuses nécropoles pour protéger les lieux des pilleurs de tombes aux XVIIIe et XIXe siècles.
A cette époque, les chirurgiens et les étudiants en médecine ne pouvaient disséquer que les criminels exécutés ou les personnes qui avaient donné leur corps à la science, une pratique peu populaire.
Pour chasser les profanateurs, ces pistolets à silex étaient installés près des tombes avec des fils permettant leur déclenchement par des pillards peu méfiants malgré l’obscurité.
Les «torpilles de cercueil» étaient une autre forme de protection similaire au pistolet de cimetière.
Ils étaient attachés au couvercle du cercueil afin « d'empêcher la résurrection non autorisée de cadavres ».
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