Célèbre pour son savoureux Dictionnaire du Diable, Ambrose Bierce fut aussi un nouvelliste hors pair. Comme Edgar Allan Poe, il manie l’humour noir et le fantastique dans ce recueil de douze contes devenu un classique. Sépultures profanées, revenants, histoires de fantômes : au sommet de son art, Ambrose Bierce invite le lecteur à une incursion troublante dans le royaume du surnaturel.
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A l'aube d'une journée d'été, en l'an de grâce 1872, j'assassinai mon père, acte qui, à cette époque, produisit sur moi une profonde impression." Les dix-sept récits de ce recueil appartiennent au fantastique, au surnaturel: maisons hantées, forêts maléfiques, fantômes... Une écriture glacée, un humour noir proche des surréalistes."
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Parues dans divers recueils américains dans la deuxième moitié du XIXe siècle, traduites dans divers volumes chez Grasset à partir de 1957, ces Histoires macabres et flegmatiques de la guerre de Sécession rassemblent treize nouvelles consacrées à l’atrocité de la guerre civile américaine. Ambrose Bierce, lui-même vétéran de ce conflit qui reste à ce jour le plus meurtrier de l’histoire des Etats-Unis (Deuxième Guerre mondiale y compris), aborde les horreurs et les hasards des combats, avec un sang-froid qui en décuple l’épouvante. Dans « Chickamauga », un enfant se retrouve par hasard au milieu d’un champ de bataille où il découvre des monceaux de corps parmi lesquels des agonisants qui l’observent. Dans « Une rude bagarre », c’est un soldat terrifié qui est obligé de dormir à côté d’un cadavre. La peur de monter au front, d’affronter la mitraille, d’avancer sur un champ de bataille où s’abattent les obus, mais aussi l’arrogante élégance des officiers qui semble un dernier défi à la mort, les si beaux paysages hachés par la mitraille, peu d’écrivains ont montré de manière aussi saisissante ce qu’est réellement une guerre.
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Il se passe des choses étranges dans les forêts de Virginie, au fond des canons de la Sierra Nevada, dans les camps des chercheurs d'or, au sein de la meilleure société de San Francisco et même dans la boutique la plus ordinaire d'une bourgade du Massachusetts. Si l'on en croit Ambrose Bierce, on ne peut même plus se fier à la mort pour faire se tenir tranquilles les gens, qu'on les ait assassinés ou non. Et même chez les vivants, les inventeurs et les médecins vont au-delà des limites de la science, les jumeaux communiquent mystérieusement, les hypnotiseurs ont d'inquiétants pouvoirs... Vingt-quatre nouvelles fantastiques, drôles ou terrifiantes, inédites pour la plupart, pour poursuivre la découverte du plus acerbe des humoristes américains.
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Il y a quelques années, probablement en 1890, le Dr. Gustav Adolf Danziger m'apporta à San Francisco ce qu'il m'annonça être une traduction de son cru d'une histoire en allemand due à un brillant auteur, Richard Voss, résidant à Heidelberg." (Ambrose Bierce, 29 novembre 1906) Bierce réécrivit l'histoire en excellent anglais et changea le rebondissement final. Les autres récits sont de courtes nouvelles de l'époque de la guerre de Sécession et quatre petites fables. Avec "Le Moine et la fille du bourreau", les éditions Rivages terminent la publication de l'oeuvre d'Ambrose Bierce dans la traduction de Bernard Sallé."
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Dans l'une des nouvelles du présent recueil, un lecteur demande à l'irascible auteur d'une histoire de fantômes dans quelles conditions il doit lire son oeuvre, et celui-ci lui répond : Seul, la nuit, à la lumière d'une chandelle. Certaines sortes d'émotions, pour un auteur, sont assez faciles à faire ressentir, telles que la compassion ou la gaieté. Je peux vous conduire aux larmes ou au sourire dans n'importe quelles circonstances. Mais pour que mon histoire de fantômes fonctionne réellement, vous devez être amené à ressentir la peur, ou au moins la présence du surnaturel, et c'est un objectif autrement difficile. J'ai le droit d'espérer que, si vous prenez la peine de me lire, vous me donnerez au moins une très bonne chance. Les histoires d'Ambrose Bierce sont plus souvent des histoires macabres que des histoires de fantômes, mais elles vous feront dresser les cheveux sur la tête, grincer des dents et surtout sourire, mais... d'un drôle de rictus.
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