Un roi de rats ou roi-de-rats, est un regroupement de rats dont les queues sont entrelacées les unes aux autres, souvent prises dans une gangue composée de paille, d’excréments et de poils. C’est un phénomène rare, dont la réalité est contestée.
Cette expression d’origine allemande (Rattenkönig) viendrait d’une légende selon laquelle le roi des rats aurait utilisé cet assemblage comme plate-forme1.
Un spécimen datant de 1828 se compose de 32 rats, le plus petit roi ne comprend que deux rats. Hormis un cas signalé à Java, les rois de rats sont toujours formés par des rats noirs (Rattus rattus)2.
Le phénomène a été présenté dans une monographie en 1864 par les zoologistes allemands Kurt Becker et Heinrich Kemper.
Roi de rats, rat noir
Nom scientifique : Rattus rattus.
Provenance : Collecté par M. Mayer à Dellefeld, Palatinat et acquit par le Musée Zoologique en 1895.
Musée Zoologique
Mammifères
En avril 1895, à Dellefeld dans le Palatinat, M. Mayer découvre dans la grange attenante à l’école dans laquelle il enseigne, cette curieuse pièce prise dans la glace. Elle est composée de dix rats noirs dont les extrémités des queues sont inextricablement nouées. Intrigué, il l’adresse en juillet à Ludwig Döderlein, directeur du Musée.
Au 17e siècle déjà, des gravures attestent de la découverte à Strasbourg d’un roi de rats et d’un roi de chats. En effet, ce curieux phénomène touche plusieurs espèces : rat noir, surmulot, chat, mais aussi écureuil. En Europe, seuls vingt-cinq roi de rats sont connus, dont trois en France, à Nantes, Châteaudun et Strasbourg.
Malgré les nombreuses hypothèses émises pour essayer d’expliquer ce phénomène, le roi de rats n’a toujours pas livré son secret. La seule certitude : cet étrange attelage qui ne peut se déplacer, est nourri par ses autres congénères.
Le roi de rats tire son nom du "Rattenkönig" allemand. Selon la légende, le souverain des rats gouvernait ses sujets assis sur cette plate-forme vivante.
En avril 1895, à Dellefeld dans le Palatinat, M. Mayer découvre dans la grange attenante à l’école dans laquelle il enseigne, cette curieuse pièce prise dans la glace. Elle est composée de dix rats noirs dont les extrémités des queues sont inextricablement nouées. Intrigué, il l’adresse en juillet à Ludwig Döderlein, directeur du Musée.
Connus depuis le 17e siècle
Au 17e siècle déjà, dans la revue le Mercure Galant de septembre 1683, on relate la découverte dans la cave d’un des six Ammeister de Strasbourg d’un roi de rats composé de 6 individus. Cette information est reprise de façon plus détaillée par Adolphe Seyboth dans son ouvrage Strasbourg historique et pittoresque paru en 1894. Des gravures, dont une est conservée au Cabinet des Estampes de Strasbourg, représentent cette curiosité zoologique mais aussi un roi de chats découvert lui aussi à Strasbourg en 1683.
En effet, cet étrange phénomène touche plusieurs espèces : rat noir, surmulot, chat, mais aussi écureuil. En Europe, seuls vingt-cinq rois de rats sont connus, dont trois en France, à Nantes, Châteaudun et Strasbourg. Quelques rois de rats ont aussi été signalés sur l’Ile de Java.
Le roi de rats tire son nom du "Rattenkönig" allemand. Selon la légende, le souverain des rats gouvernait ses sujets assis sur cette plate-forme vivante.
Un mystère non élucidé
De nombreuses hypothèses ont été émises pour essayer d’expliquer ce phénomène : une main humaine qui s’est amusée à nouer les queues, des queues qui s’entremêlent quand les animaux sont encore jeunes… L’éminent zoologiste français, Pierre-Paul Grassé, dans son traité de zoologie, estimait en tout cas que, le nombre d’individus ainsi trouvés dépassant souvent celui d’une portée, leur union ne s’était faite qu’après la naissance. À l’heure actuelle, le roi de rats n’a toujours pas livré son secret. La seule certitude : cet étrange attelage qui ne peut se déplacer, est nourri par ses autres congénères.