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Bonjour à tous

Me voilà nouvelle parmi vous... et ma quête est simple. J'écris actuellement un roman où la nécrophilie tient une place importante... Je suis donc à la recherche de toute info sur le sujet..Et si par un heureux..ou malheureux c'est selon l'humeur...hasard quelqu'un passant ici se sentirait des penchants pour cette pratique...découvrir au detour d'un dialogue ses sentiments me seraient très agréable

Au plaisir de vous lire...passante-sans-soucis@hotmail.fr
http://www.20six.fr/hors-ligne

lis le livre noir des serial killers de stephane bourgouin, ca en parle énormément et de facon terriblement précise parfois (les propos de nécrophiles sont recueillis dans le bouquin!)

Merci..je l'ai deja parcouru... ET voila bien le malheur, les seules evocations de necro que j'ai pu glaner ici et là provenaient de "serial-killer" et étaient donc mêlées a de nombreuses autres..."pathologies"... Je ne cherche pas forcément le gore...

Tu peux lire le témoignage du sergent Bertrant ici: http://www.science-et-magie.com/archives02num/sm53/5306bertrand.html

Tu veux necrophile ou necrophage?
Tu vas avoir du mal à en trouver si tu cherches quelqu'un de necro... sans autre pathologie genre psychopate, schizophrène ou copycat. La plupart d'entre eux tuent pour avoir de la viande fraiche et comme si ca leur plait ils doivent encore tuer ce sera des serial killer...

Sinon je viens juste de finir le livre de Bourgouin aujourd'hui justement, et je trouve que Kemper est le moins pathologique. Bon il y a son obssession vis à vis de sa mère etc, mais il est plus censé que les autres, un peu moins victime. Enfin un peu plus intéressant.
D'ailleurs je dois avouer à ma charge que quand j'ai lu tout ca ca peut donner pas mal foi à la psychanalyse et à ses bases (j'en connais un qui va me dire "ah ben tu vois") : souvent les serial killers sont des hommes dérangés par leurs mères.

J'en profite pour faire une remarque : n'avez-vous pas tous remarqué à quel point les motifs des actes motivant les serial killers ou même les "hérétiques" présentés sur le site ont souvent (voire toujours) des motivations sexuelles?! Bon a part la brinvillier, quoi que c'était aussi affaire de coucheries. bathory c'est indéniable. Raspoutine et sa grosse quequette. Y aurait que Vlad Tepes qui lui en plus de ne pas avoir de tendances bizares sexuelles (apparemment) avait une philosophie assez simpathique (les autres ne sont que des esclaves de leurs obssessions) Mis à part lui en connaissez-vous qui étaient dénués de déviations sexuelles? En dehors des mass murder, y a-t-il des tueurs sans motivations sexuelles ni mystiques?

Bonjour Passante

Je m'interesse surtout à l'aspect ethnologique et psychologique de ce sujet, est-ce cela que tu recherches ?

Oui Ellissandre c'est tou a fait ce que je recherche

Bon, je te prépare les références au plus vite et te les expédie.

Merci beaucoup de ta diligence....

Il existe une interessante étude sur la nécrophilie, "Necropolis" par J.L. Degaudinzi, qui suit le roman "Le Nécrophile", de Gabrielle Wittkop, Collection "La Bibliothèque Noire"/Ed. Régine Desforges, 1972.

Marie Bonaparte a écrit également "Deuil, nécrophilie et sadisme", ce livre est sorti chez Denoël en 1932.

J'ai rédigé un article sur la mort, je parle peu de nécrophilie, car je pense faire une suite sur ce sujet, mais tu y trouveras les références de livres d'ethnologie qui m'ont aidés :

http://www.heresie.com/mort.htm

J'ai un ouvrage sur les vampires "La Voie du Dragon", par Pascal Viroux, j'ai repris cela : La nécrophilie connait divers degrés, depuis le stade poétique où se contemplent certains écrivains thanatophiles (Rollinat, Baudelaire, Poe, Théophile Gautier), jusqu'aux dépeceurs de cadavres
(Bertrand ou Vacher), il y compare le vampirisme et la nécrophilie, en nous faisant remarquer que

dans ce cas, ce sont les vivants qui dérangent les morts, mais que nécrophilie et vampirisme ont une certaine parenté sur la recherche d'un point d'équilibre à la frontière de la mort.
La spécifité d'une jouissance sexuelle est renforcée par la possession du corps de l'autre, sur lequel il projette sa propre mort.