Nécrophobie

La fascination et la peur vis-à-vis des zombies ne datent par d’hier. En effet que les Grecs craignaient déjà durant l’Antiquité que leurs morts ne sortent de leurs tombes pour venir hanter les vivants.

Plus récemment, les archéologues ont déterrés le cadavre de Anna Maria von Stockhausen. Celle-ci accusée d'être une sorcière fut ligotée afin d'être empêchée de revenir hanter les vivants.

Son histoire est un peu folklorique mais elle est intéressante. Cette brave dame aurait été tuée 5 ou 6 fois. Elle revenait d'entre les morts à chaque fois, un peu comme Raspoutine.

La première fois, quand les paysans l'attrapèrent, ils l'attachèrent à une planche et la noyèrent dans un lac tout proche.
Elle ne mourut pas. Ils la sortirent du lac pour l'ensevelir. De nouveau, elle quitta sa tombe.

Ensuite, ils lui arrachèrent le cœur, l'attachèrent à une vieille souche d'épouvantail et la brûlèrent...une tempête de pluie éteignit le feu.

Un chasseur de sorcière plus curieux que les autres vint observer cette pauvre femme et lui demanda pourquoi elle ne voulait pas mourir. Elle lui répondit d'une voix gargouillante qu'elle se vengeait d'avoir été faussement accusée et exigeait d'être enterrée loin de son défunt mari qui se trouvait dans la parcelle voisine à la sienne.
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Voici quelques observations menées sur des sépultures du cimetière de Passo Marinaro (la nécropole se situe près de la ville côtière de Camarina, au sud-est de la Sicile). celui-ci est connu des archéologues pour abriter les tombes des défunts d’une ancienne colonie grecque dont les restes remontent du 5ème au 3ème siècle avant notre ère.

Le site abrite près de 2.905 sépultures. Une véritable opportunité pour les chercheurs en quête de signes sur le passé de ces populations. Au cours des fouilles, de nombreux objets ont été retrouvés, principalement des vases en terre cuite mais aussi des figurines et des pièces de monnaie. Des pierres et morceaux d’amphores pour bloquer les défunts.
Parmi les tombes mises à jours, deux semblent sortir du lot : la 653 et 693.
La première contient les restes d’un individu de sexe inconnu qui, selon toute vraisemblance, aurait connu durant son existence une grave maladie ou un épisode de malnutrition sévère. "Ce qui est inhabituel à propos de la tombe 653, c’est que la tête et les pieds de l'individu sont entièrement recouverts par de grands fragments d'amphores", souligne Carrie Sulosky Weaver, archéologue à l'Université de Pittsburgh, dans un article pour Popular Archaeology. "Les lourds fragments d'amphores trouvés dans cette tombe étaient vraisemblablement destinés à immobiliser l'individu dans sa fosse et l’empêcher de voir et de remonter." L'autre tombe, la 693, contenait quant à elle, les restes d'un enfant de sexe indéterminé vieux de 8 à 13 ans. Aucun signe de maladie n’a été trouvé sur les restes. Toutefois, l’enfant a été enterré avec cinq grosses pierres placées sur le dessus du corps. "Il semble que ces pierres ont été utilisées pour piéger le corps dans la tombe" affirme l’archéologue.