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Max Marin, Docteur en Philosophie : "L'Ame Humaine et sa Vie Future", chez Desclée de Brouwer et Cie, Paris-Bruges, 1930.
"Apparition en 1670 à Hall (Tyrol) de l'âme du premier vicaire Christophe Wallbach, mort le 5 mai 1605 et conservation du livre qu'il perça d'un doigt de feu, depuis la reliure en bois couverte de peau de sanglier jusqu'à la 81° page.
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Le 5 mai 1605, mourut à Hall le premier vicaire Christophe Wallbach.
Après sa mort, sa maison était hantée par des esprits, on y ressentait des secousses, on y entendait des bruits et du vacarme, sans pouvoir en découvrir la cause. Un jour on vit dans l'église l'ombre du premier vicaire défunt ; plusieurs personnes le reconnurent parfaitement.
Epouvantées à la vue de cette ombre, tout entourée de feu, elles lui ouvrirent la porte. On fitdire des messes, mais la maison du défunt continua à être troublée. Cela dura jusqu'en 1670. Le premier vicaire d'alors était l'abbé Mathias Eberle.
Un soir que celui-ci était assis dans sa chambre, préparant un sermon, un livre de prédications ouvert devant lui, sa ménagère vint lui dire qu'elle n'en pouvait plus, que la maison était pleine de revenants.
Le premier vicaire lui dit de ne rien craindre, de quitter la chambre et de prier ; qu'il ne voulait être dérangé.
La bonne quitta la chambre.
Tout à coup, l'esprit lui-même se dressa devant le premier vicaire. Le livre qui était ouvert devant lui sur la table se ferma tout seul : l'esprit mit le pouce sur la couverture du livre et disparut.
Le livre qui a reçu l'empreinte de feu est intitulé "Oeuvre Merveilleuse anglaise Colloquium Marianum", il contient des sermons sur la Sainte Vierge et a été imprimié à Ingolsdadt en 1595. C'est un in-quarto, relié en bois et couvert de peau de sanglier. Cette reliure est percée par le feu en forme de pouce, et les traces de brûlure sont visibles jusque la page 81.
Une enquête minutieuse fut faite dans le temps et après que les témoins eurent prêté serment, on dressa un acte d'authenticité.
L'auteur de cet écrit tient ses renseignements de Victor Jouët (journaliste), qui durant l'année 1907, a fait un voyage à Rome et à Hall, le premier vicaire lui permit de voir le livre dont il est question et ce n'est qu'en 1911 qu'on lui permit de prendre ces photographies.
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