Le 23 aout 1971 en Espagne dans le village de Belmez, Maria Peirera dit avoir assisté à l'apparition d'un visage sur le sol cimenté de sa cuisine. Elle appelle son mari et son fils pour leur montrer l'étrange découverte. Ils seront tout les 2 témoins de l'apparition du visage d'un homme sur le sol. Quelques jour plus tard le fils détruit la plaque de ciment et en remet une nouvelle. Mais une semaine plus tard le visage réapparaît.
La famille demande alors de l'aide au conseil de la ville qui s'empare du dossier, les autorités locales récupèrent le bloc de ciment et commence une enquête. Ils se rendent compte que la maison a été construite sur un ancien cimeterre d'abord romain, puis musulman, et finalement Chrétien. Il firent des fouilles et découvrirent plusieurs corps dont 2 sans têtes. Les corps furent déplacés et le sol de la cuisine recouvert. La famille revient dans la maison mais d'autres visages apparurent, des visages d'enfants, de femmes et d'hommes. Le fils retenta de les détruire mais en vain. De nombreuses personnes furent témoins de la disparition et de la réapparition des visages comme des policiers, journalistes, para psychologues venus enquêter... Les autorités firent sceller la cuisine croyant à une plaisanterie. 3 mois après la cuisine fut rouverte, on vit que plusieurs visages s'étaient déplacés et que de nouveaux visages étaient apparus, ainsi que des traces de mains et de griffes. Des scientifiques firent des analyses au rayon X mais ils ne purent déceler aucuns trucages. Des analyses audio furent également effectuées: Des trans-communications instrumentales (TCI), et des voix humaines ont été enregistré... Certains pensent que ces voix viennent de l'extérieur et se répercutent...
Des para-psychologues émettent aussi l'hypothèse que les expressions des visages changeraient selon les humeurs de Maria; notamment lors d'un séjour à l'hôpital de celle-ci où les visages auraient affiché, selon des témoins, une "expression de tristesse". Selon eux ses mêmes visages essaieraient également de rentrer en contact avec elle (La télékinésie, psychokinésie ou téléplastie). Mais Les scientifiques eux n'ont aucune explication... Des spécialistes de plusieurs universités européennes ont tenté de trouver des matières chimiques (peinture, teinture, nitrates, chlorides, sel d'argent, etc.), mais sans résultat. Il y eut aussi des tests de radioactivité, de détection de matières organiques qui furent effectués. On a pris des photographies à l'ultra-violet et à l'infra-rouge. Aucun de ces tests ne put prouver une quelconque supercherie.
À la mort de Maria, la maison de Bélmez a été mise en vente et n’a pas trouvé d’acheteurs, pourtant des dizaines de milliers de personnes sont venues contempler ces visages. Ce sont quelques trois mille visages différents qui seront apparus pendant 35 ans, selon le notaire Don Antonio Palacios Luque, qui en établira un compte précis. Cette maison risque de rester encore longtemps inhabitée, sauf par ces étranges apparitions. Il est encore aujourd'hui difficile d'expliquer ces phénomènes.
Voici quelques explications qui auraient été avancées :
La SEIP aurait œuvré en réalité en complicité avec la municipalité de Bélmez de la Moraleda. Cette dernière souhaitait en effet ouvrir un musée consacré aux visages de Bélmez ; à cet effet, elle voulait racheter la maison où les Pereira avaient vécu et où les phénomènes paranormaux s'étaient manifestés. Cependant, le prix de la maison était prohibitif. L'objectif du canular était donc de faire apparaître de nouveaux visages dans une autre maison dont le prix aurait été moins élevé, et d'y créer le fameux musée.
La SEIP aurait réalisé les visages et les aurait authentifiés par la suite pour le compte de la mairie, l'avis de la nièce de Maria Gomez servant de caution familiale à la découverte.
L'affaire est loin de faire l'unanimité quant à l'authenticité de ces phénomènes. Plusieurs explications ont été avancées :
Explication spiritiste : les visages de Bélmez de la Moraleda seraient ceux des défunts enfouis dans le cimetière de la ville. Les arguments les plus fréquemment avancés en faveur de cette hypothèse sont
la présence hypothétique du cimetière et des restes humains ;
le fait que les images « résistent » à la destruction de leur support en ciment, leurs changements de lieux et d'expression ;
les enregistrements réalisés par TCI ?.
Mme Pereira aurait pu être elle-même à l'origine des visages. Elle les aurait créés par la force de son esprit, de façon similaire aux phénomènes de type « Poltergeist » dont certains adolescents seraient à l'origine de manière consciente ou inconsciente. C'est apparemment la thèse qu'ont privilégié German de Argumosa et Hans Bender.
Il s'agirait d'un phénomène nommé « téléplastie », lors duquel le « médium ? » provoquerait l'apparition des images de défunts sur un support à sa portée.
Un argument souvent avancé pour défendre l'authenticité du phénomène est que les Pereira n'ont pas tiré profit de cette affaire et y ont perdu leur tranquillité.
Explication naturelle : des problèmes liés à l'humidité de la maison ou au dépôt de certaines substances de cuisine sur le ciment brut (huiles, graisses) auraient provoqué l'apparition de taches sur le sol. Le phénomène de pareidolie aidant, les gens auraient cru y percevoir des visages. L'obsession de la famille Peirera pour ces visages aurait influencé les témoins du voisinage, qui auraient également fini par se persuader qu'il s'agissait bien de visages.
L'expérience de Hans Bender, qui se félicitait d'avoir fait constater sous scellées que certains visages aient changé d'aspect, peut être expliquée par le fait que les tâches sur le ciment sont susceptibles de se modifier d'elles-mêmes, grâce aux changements de température ou d'hygrométrie.
Cette explication n'est cependant valable que pour certains des visages de Bélmez, qui sont peu – voire à peine – discernables sur les photos et pourraient n'être qu'une simple effet lié à la disposition au hasard de taches d'humidité sur le béton. Les visages les plus complexes sont nettement reconnaissables et écartent l'hypothèse de la paréidolie.