le thanatopracteur, qui stockait le sang des défunts

Pyrénées-Orientales : le thanatopracteur, qui stockait le sang des défunts, mis en examen


L'homme qui a stocké environ 700 litres de sang des défunts dans sont garage aurait exercé sans licence depuis décembre dernier.

L’homme, âgé d’une quarantaine d’années, a été mis en examen par le juge d’instruction en charge de cette affaire pour "élimination irrégulière, détention illégale et abandon illégal de déchets présentant des risques infectieux" mais également "gestion sans habilitation d’un établissement de thanatopraxie". Ce professionnel qui exercerait en libéral depuis une vingtaine d’années, n’aurait pas renouvelé sa licence. Laquelle aurait expiré début décembre.

Où est passé le sang ?

Sur les deux dernières années, il aurait ainsi recueilli près de 1 400 corps, générant 5 litres de sang par personne environ sans compter les autres diverses substances organiques.

Près de 700 litres de sang auraient été découverts stockés illégalement dans son garage et saisis. Mais qu’aurait-il donc fait des milliers d’autres litres restants ? Sachant que la profession a l’obligation de faire incinérer le sang comme les substances organiques selon un protocole très précis. Pourtant, l’homme n’aurait aucun contrat avec aucune société compétente, ni document pouvant attester qu’il a fait détruire ces déchets auprès d’une société d’incinération ou un crématorium.

Les investigations se poursuivent

Il lui est donc reproché de s’en être débarrassé par un autre moyen, et donc de manière illégale, afin de pas s’acquitter des frais élevés, liés à ces opérations.

Les investigations se poursuivent afin de déterminer si le thanatopracteur n’aurait pas déversé dans la nature le sang et les substances organiques, susceptibles d’être contaminés par divers virus ou bactéries, provoquant de fait un risque de pollution. Et surtout où ? Dans les égouts ? Le réseau d’eaux usées ? Une décharge ?

Sous contrôle judiciaire

À l’issue de son audition, l’homme a été présenté au procureur jeudi dernier. Il a été placé sous contrôle judiciaire, avec l’interdiction d’exercer. Il pourrait être poursuivi pour avoir gardé le sang des défunts dans des conditions indignes et avoir ainsi porté atteinte à leur intégrité. Pour l’heure, il pourrait être mis en demeure de procéder à la destruction du sang saisi dans des conditions conformes à la réglementation.

Source Midi Libre

CE serait rigolo qu'on apprenne que le sang a été vendu ou donné à une secte pseudo vampirique avec lequel elle aurait fait la cuisine te des cocktails ! Ah, imagination, quand tu nous tiens !!