Entre le 30 juin 1764 et le 19 juin 1767, une bête sème la terreur dans la France paysanne de la région du Gévaudan (qui correspond globalement à l’actuel département de la Lozère). L’histoire de la « Bête du Gévaudan » dépassera très rapidement le fait divers et donnera naissance à toutes sortes de superstitions et de récits horrifiques. Le pouvoir royal enverra des troupes pour éliminer cette bête et mettre un terme à toutes les interprétations.
Car la créature tue et déchiquette hommes, femmes, enfants. On lui attribue une centaine de meurtres dont on ne sait si leur auteur est un loup, un chien, une hyène… un loup-garou, peut-être ? La rumeur s’emballe…
Le roman d’Élie Berthet s’inspire en partie du récit de Bénédicte-Henry Révoil paru en l’année 1840 dans Le Journal des chasseurs. Avec Élie Berthet, la piste du loup-garou n’est pas écartée mais ne reste pas la seule clé du mystère. On retiendra l’intégration d’une donnée culturelle propre à cette région du Gévaudan, à savoir la présence d’une population restée protestante malgré les dragonnades sous Louis XIV.
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