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 Le mystérieux secret codé de l’abbé Boudet

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ElricWarrior
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MessageSujet: Le mystérieux secret codé de l’abbé Boudet   Le mystérieux secret codé de l’abbé Boudet EmptySam 22 Sep - 6:08

« Si vous voulez que l’on garde votre secret, le plus sûr est de le garder vous-même. »
Sénèque
Quel secret a bien pu emporter avec lui l’abbé Boudet, qui fut durant 42 ans curé de Rennes-les-Bains, petit village de l’Aude ? À sa mort en 1915, de curieux indices semblent avoir été sciemment semés sur sa tombe, dans son livre et dans les tableaux présents dans son église. Un siècle plus tard, l’énigme continue de passionner les chercheurs comme les curieux. Une enquête digne du Da Vinci Code !
Né en 1837 à Quillan, Jean Jacques Henri Boudet est un homme d’apparence calme et discrète. En réalité, sa vie est très riche, il se dédie à toutes sortes de passions : les lettres, les langues anciennes, la photographie, l’apiculture… Il sait également soigner par les plantes.
Une tombe qui semble codée
Juste avant de mourir en 1915, il demande à se faire enterrer non pas auprès de sa mère et de sa sœur à Rennes-les-Bains (où il a tout de même vécu 42 ans), mais à Axat, à une trentaine de kilomètres de là. Un lieu où repose son frère Edmond, décédé 7 ans auparavant. Ce choix étonnant pourrait constituer la première énigme d’une longue liste.
Intéressons-nous d’abord à la tombe de l’abbé Boudet, toujours visible aujourd’hui dans le cimetière d’Axat. Dans le coin inférieur droit de la pierre tombale, on peut voir nettement un petit livre de pierre sur lequel est gravée une mystérieuse inscription : IXOI∑. Ce court texte pourrait correspondre au nom grec de Jésus. Or en grec Jésus s’écrit IH∑OY∑. Un « détail » ? Pas vraiment, puisqu’il est établi que l’abbé Boudet maîtrisait parfaitement le grec ancien et c’est sur sa demande précise que fut apposé ce livre et l’inscription. Il paraît donc assez clair que l’abbé Boudet souhaitait attirer notre attention sur un livre particulier.
Un livre obscur
Ce livre serait tout simplement le sien. En effet, en 1886, l’abbé Henri Boudet publie à compte d’auteur un ouvrage intitulé La vraie langue celtique et le cromleck de Rennes-les-Bains. Cet ouvrage fort curieux sur lequel nous reviendrons, comportait une carte détaillée et signée par son frère Edmond Boudet, qu’on retrouve aujourd’hui dans la même tombe. Quelques chercheurs ont très vite remarqué que l’inscription en grec gravée sur le livre de pierre pouvait se lire différemment… à travers un miroir : le résultat a de quoi surprendre.
On obtient en effet ceci : 3I0 XI, c’est-à-dire le nombre 310 écrit en arabe, et le nombre XI en latin. Or il est tout a fait surprenant de constater que le livre écrit et édité par l’abbé Boudet comporte exactement 310 pages. Le nombre XI pourrait être interprété de différentes manières, mais, là aussi, en inversant le nombre en chiffres romains, on obtient le nombre 9. Et à la page 9 du livre de Boudet on trouve cette phrase intéressante : « Cette histoire des Gaulois n’est point écrite dans les livres ; elle est gravée sur le sol même qu’ils occupaient. » Peut-on penser que l’abbé Boudet aurait laissé un mes sage codé à travers son livre, la carte qu’il comporte et sa tombe ?
Difficile d’imaginer que tout cela soit dû au hasard. Surtout si l’on poursuit l’étude du tombeau de l’abbé qui comporte une épitaphe très curieuse : cette épitaphe gravée sur la pierre tombale est une simple suite de caractères : E - C - C - I – 11.
D’après certains passionnés, cette suite de lettres correspondrait à une abréviation qui pourrait se traduire par « Ecclésiaste Chap.1, verset 11 », un passage de l’Ancien Testament. Et voici ce qu’on peut y lire : « On ne se souvient pas de ce qui est ancien ; et ce qui arrivera dans la suite ne laissera pas de souvenir chez ceux qui vivront plus tard. »
Encore une référence à une histoire perdue que les hommes ont, semble-t-il, oubliée mais pourrait-elle être retrouvée en suivant les indications de l’abbé Boudet ?
Le cromlech fantôme
Replongeons-nous donc dans le livre La vraie langue celtique et le cromleck de Rennes-les-Bains. A priori, le sujet paraît curieux. Nous ne sommes pas en Bretagne mais pas très loin de la frontière espagnole et, à notre connaissance, il n’existe aucun cromlech à Rennes-les-Bains. Autre étrangeté, le mot cromlech est toujours orthographié avec un « k » (cromleck), ce qui, au vu du niveau de culture du personnage, semble être une erreur volontaire. Quant au contenu de l’ouvrage, au gré de développements fastidieux, l’abbé démontre que toutes les langues, et notamment la langue celtique, descendent de la langue anglaise ! Un parti-pris anachronique qui passerait pour un canular si l’auteur n’était pas un spécialiste de l’origine des langues et un anglophile reconnu par ses pairs.
L’abbé Boudet constitue aussi des « inventaires », par exemple, il cite dans son livre toutes les « Rennes » de France. Rennes en Bretagne, Rennes-les-Bains mais oublie de citer un village pourtant situé à quelques kilomètres de sa paroisse : Rennes-le-Château. Il cite également tous les dolmens ou menhirs de sa paroisse et des environs. Malheureusement, tous ces menhirs ne sont que des pierres dressées pour la plupart naturellement. Le seul véritable menhir situé non loin de la commune d’Arques, près du village de Serres (dont le nom se lit aussi dans un miroir !), l’abbé Boudet n’en parle pas. Ces maladresses et ces oublis expliquent pourquoi le livre a surpris les cercles scientifiques et les érudits de l’époque, que fréquentait d’ailleurs Henri Boudet. Les sociétés savantes ne se sont pas privées de se moquer de cet étrange ouvrage comme le montre cet extrait d’un bulletin de la Société d’études scientifiques de l’Aude, en 1887 :
« […] malgré les dires du vénérable auteur de La vraie langue celtique, tous les domaines ne sont que des sépultures de l’époque néolithique et énéolithique. Il est fort regrettable que cet auteur n’appuie ses affirmations que sur de vagues et arbitraires étymologies, dont il tire des preuves fantaisistes, ne cite dans cette optique que des auteurs anciens, n’ayant aucune idée de la science de la Préhistoire, s’appuie seulement pour cette question sur le livre de vulgarisation L’Homme primitif de Louis Figuier, et ne tienne aucun compte des ouvrages publiés avant 1884 par Tournal, Filhol, de Mortillet, Cartailhac et autres maîtres en cette science nouvelle25. »
Alors l’abbé Boudet s’est-il joué de ses lecteurs ? Le livre ne serait-il qu’un prétexte pour passer un message bien plus important ? En effet, on peine à croire que ces écrits aussi obscurs que farfelus soient à prendre au pied de la lettre. Sinon comment expliquer que la reine d’Angleterre en personne, à qui Boudet avait envoyé un exemplaire dudit livre, l’ait chaleureusement remercié par l’intermédiaire de son majordome ? Rappelons que l’abbé Boudet était un homme érudit, qui recevait régulièrement la visite de son évêque pour des dîners privés, à l’époque où notre curé occupait la cure de la petite commune de Festes-et-Saint André. Que pouvait-il trouver de si intéressant chez ce petit curé de campagne ?
Tout comme sa tombe, le livre de l’abbé Boudet est certainement codé. Et pour lire entre les lignes, il semblerait qu’une connaissance historique et géographique de la région soit nécessaire, bien que le paysage ait évidemment beaucoup changé depuis le début du xixe siècle.
Un autre message caché dans l’église
Pénétrons à présent dans l’église de l’abbé Boudet. On y trouve deux tableaux, dont l’un est une copie de la Pièta du peintre flamand Van Dyck. La peinture est surnommée par les chercheurs de trésors Le Christ au Lièvre, car la tête d’un lièvre semble se profiler sur le genou du Christ. Ce tableau nous invite-t-il à « soulever un lièvre » ? Sur cette copie, que des chercheurs attribuent à Henri Gasc, curé de Notre-Dame de Marceille, on peut constater que deux personnages, dont Marie Madeleine baisant la main du Christ, ont été supprimés. Mais ce qui est beaucoup plus étonnant, c’est un curieux rocher qui ne figure pas sur la toile originale mais qui attire l’œil sur la copie. Ce rocher que l’on pourrait très bien considérer comme étant un dolmen, prend la place de Marie Madeleine sur le tableau. Serait-ce un dolmen, ou plutôt une grotte artificielle qu’il faudrait découvrir sur le terrain ? Et que cacherait-elle ?
Le grand secret de l’abbé Boudet
Mais revenons à notre abbé Boudet. On peut se questionner sur les raisons, sur les motivations qui l’ont poussé à semer tant d’indices ? Il ne semble pas tout à fait déraisonnable de penser que ce curé peu banal ait voulu transmettre un message à ceux qui étaient en mesure de le comprendre. Un message lié à un trésor ? Beaucoup l’ont cru. On envisageait logiquement la piste du trésor des Wisigoths ou encore du trésor des cathares. On reste plus sceptique face à certains chercheurs persuadés qu’il s’agirait du mythique trésor des templiers ou même de l’Arche d’Alliance. Mais si trésor il y a, il est tout de même difficile d’imaginer que l’abbé Boudet ait pu coder son emplacement de son vivant. Il risquait en effet de se voir piller par quelques personnes avisées. Il est donc possible que Boudet ait laissé sous forme de codes un message destiné à des érudits locaux. Ce message pourrait, sans aucune certitude, être lié à un secret historique, et pourquoi pas à un secret concernant l’Église de Rome. C’est sur cette analyse que se base la théorie qui enflamme le plus l’imagination des chercheurs. Une théorie prônant l’existence d’une crypte antique où auraient été cachés les corps de Jésus et de Marie Madeleine.
Aujourd’hui, l’énigme de l’abbé Boudet passionne toujours les adeptes de codes secrets et, bien sûr, les chercheurs de trésors. L’abbé attend toujours que « ceux qui vivront plus tard » comprennent son message codé. L’enquête continue.

Le mystérieux secret codé de l’abbé Boudet Tombe-boudet-pe-colorise-jpg

Source : Enquêtes sur la France mystérieuse - David Galley

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