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 Celui qui inspira Fantomas - Charles Jud

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ElricWarrior
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Feuille de Sadique
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MessageSujet: Celui qui inspira Fantomas - Charles Jud   Celui qui inspira Fantomas - Charles Jud EmptyMer 6 Juil - 15:32

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Le tueur du Paris-Mulhouse


Il n'y a pas grand monde gare de l'Est lorsqu'arrive le train Bâle-Paris. Il faut dire que nous sommes le 6 décembre 1860 et que les chemins de fer sont alors loin d'être ce qu'ils seront par la suite. Ce mode de transport encore nouveau fait peur au grand public, qui redoute d'être asphyxié par la fumée dans les tunnels ou qui craint les accidents. Et si la grande gare parisienne est presque vide, c'est qu'il est 4 heures du matin. Le Bâle-Paris a d'ailleurs quelques minutes de retard : il a dû ralentir peu après Troyes, à cause de travaux sur la voie.
Les rares passagers descendent de leur wagon chaudement emmitouflés car cet hiver-là, il fait très froid... Lorsqu'il n'y a plus personne, les employés montent à leur tour dans le train. Ils sont deux, chargés de vérifier si rien n'a été oublié. Tout est normal, à part, dans un wagon de première classe, un homme, allongé sur la banquette, qui paraît dormir. On n'y voit pas très bien, en raison de la faible lumière des lampes à huile. L'un des employés secoue le passager pour le réveiller.
— Monsieur ! Eh, monsieur !
Soudain, il pousse un cri, regardant sa main avec horreur. Son collègue demande :
— Qu'est-ce que c'est ? Du sang ?
L'employé est livide.
— Non, c'est de la cervelle...
Peu après, les policiers du quartier Saint-Louis, dont dépend la gare de l'Est, sont sur les lieux. L'homme, âgé d'une soixantaine d'années, devait appartenir à la meilleure société, car il est habillé avec recherche. Nul besoin d'être médecin pour avoir la certitude qu'il est mort. Il porte une blessure terrifiante à la tête : toute une partie du crâne a été emportée et de la cervelle a effectivement giclé un peu partout. A priori, il pourrait s'agir d'un suicide, mais comme il n'y a aucune arme à proximité ni dans le compartiment, c'est forcément un meurtre.
C'est même sans doute un meurtre crapuleux, car les poches du mort sont entièrement vides. Un moment, les policiers craignent qu'il faille un certain temps pour l'identifier, mais les bagages accompagnés, qui voyagent dans le dernier wagon sous la garde d'un employé, ont tous été retirés sauf un. Il s'agit d'une valise au nom de Louis Poinsot, résidant au 12, rue de l'Isly, à Paris.
L'identité de la victime donne plus d'importance encore à ce crime. Il s'agissait d'un homme de premier plan, un juriste renommé, président d'une des chambres criminelles de la cour de Paris. Il allait avoir soixante ans. C'était également un homme riche, qui possédait une importante propriété en Champagne, à Chaource, près de Troyes. Il avait pris le train dans cette ville et rentrait à Paris pour ses activités. Il devait, en effet, siéger au Palais de Justice dans la matinée du 6 décembre.
La personnalité du président Poinsot complique également l'affaire, en laissant planer la possibilité d'un crime politique. C'était un homme d'extrême droite. Il avait été révoqué à la révolution de 1848 mais, avec l'Empire, sa carrière avait connu un avancement soudain. Il était président de chambre depuis 1857.
Ce n'est pas tout, il avait ses entrées à la cour impériale et on dit qu'il aurait rendu des services secrets au régime, qu'il aurait, en particulier, étouffé des scandales. Il aurait eu en sa possession des documents secrets et compromettants pour des personnes haut placées, que, par sécurité, il gardait dans sa propriété de Chaource. Le jour de sa mort, il était peut-être allé chercher certains d'entre eux à la demande des intéressés et l'assassin l'aurait tué pour s'en emparer. Le soin avec lequel il a été dépouillé pourrait le laisser supposer.


Mais la police préfère ne pas s'aventurer sur ce terrain périlleux et s'oriente dès le début vers le crime crapuleux. Il faut dire qu'il y a de bonnes raisons à cela. Louis Poinsot avait été à Chaource pour toucher ses fermages et une somme importante lui avait été remise en liquide. Quelqu'un qui l'aurait suivi et qui serait monté dans le train aurait pu facilement attendre qu'il somnole pour le tuer. Et un voleur de train, il y en a justement un qui sévit sur cette ligne. La police connaît même son nom : Charles Jud...
Les faits remontent à un peu moins de trois mois. Dans la nuit du 11 au 12 septembre 1860, un médecin-major russe, le docteur Vladimir Heppi, passager du train Bâle-Paris, a été retrouvé sur le ballast, avec deux balles dans la tête. Il avait été délesté d'une petite fortune qu'il portait sur lui : une quarantaine de pièces d'or russes et quelques monnaies françaises. Par miracle, il n'est pas mort et il a pu donner un signalement sommaire de son agresseur : une trentaine d'années, un physique de colosse et une barbe brune tirant sur le roux.
Ce dernier a été recherché activement, mais il s'est fait prendre tout seul, en manifestant une rare imprudence, pour ne pas dire une totale inconscience... Deux semaines plus tard, le 27 novembre, dans la forêt de la Harth, en Alsace, où avait lieu une chasse privée, un homme s'est mêlé aux participants et a commencé à tirer sur le gibier. Il s'en est suivi une altercation avec les autres chasseurs. Les gendarmes sont intervenus et ont arrêté l'individu, un homme de taille moyenne, au physique athlétique, avec une barbe brune tirant sur le roux. Il avait des papiers au nom de Grégoire Montaldi, né à Alger, et des pièces d'or russes semblables à celles volées dans le train.
La chance a voulu qu'un des gendarmes reconnaisse un ancien bûcheron de la région, condamné pour coups et blessures : Charles Jud. Ce dernier a été soumis à un interrogatoire en règle.
— Tu ne t'appelles pas Montaldi, mais Jud. Où tu as volé ces papiers ?
— Tu as tué son propriétaire dans le train ? Tu as tiré sur lui, comme sur le docteur Heppi ?
— Réponds ! Le docteur n'est pas mort, mais si tu as tué Montaldi, ce n'est plus la prison que tu risques, c'est la guillotine
Finalement, l'homme se décide à parler.
— C'est bon, je m'appelle Jud. Mais je ne suis pas un assassin. Les papiers, je les ai pris à un passager que j'ai rencontré sur le bateau d'Alger à Marseille.
— Qu'est-ce que tu en as fait ? Tu l'as jeté par-dessus bord, comme le docteur russe ?
— Non, je vous jure. Je lui ai simplement pris ses papiers.
— Qu'est-ce que tu faisais à Alger ?
— Je voulais voir du pays...
Il n'a pas été possible d'en savoir plus. En attendant la suite de l'enquête, Charles Jud a été enfermé dans une cellule de la gendarmerie. Mais au milieu de la nuit, les gendarmes ont entendu un bruit sourd. Ils ont regardé par le judas et l'ont vu en train de se pendre. Deux d'entre eux se sont précipités. C'était une ruse : il les a assommés et a refermé la porte derrière eux. Un troisième gendarme, qui a voulu lui barrer le passage, a été assommé à son tour. Après quoi, il a disparu.
Les recherches ont repris pour trouver l'auteur de l'agression du Bâle-Paris. Elles n'ont rien donné mais, faute de mettre la main sur lui, les policiers ont pu reconstituer sa biographie. Elle est édifiante...


Charles Jud naît dans le Haut-Rhin, le 7 février 1834, dans un milieu aisé et honorable, mais il se montre tout de suite la brebis galeuse de la famille. Dès l'école, il commet méfait sur méfait. Après une scolarité déplorable, il est engagé comme bûcheron, grâce à ses dispositions physiques. Cela ne l'empêche pas de continuer à se comporter comme avant, à se bagarrer et à voler. Il fête sa majorité en prison, où il purge une peine de six mois pour coups, blessures et vol.
Dès sa sortie, il est envoyé au service militaire. Il l'accomplit à Alger, au train des équipages. Il est soupçonné de plusieurs vols par ses supérieurs, mais rien ne peut être prouvé et il bénéficie du doute. Peu avant son départ, pourtant, il est surpris la nuit dans la réserve d'habillement où il s'est introduit avec une fausse clé, il a un ballot d'étoffes sous le bras. Il est arrêté et enfermé dans une cellule de la caserne.
Le lendemain matin, lorsqu'on veut le transférer à la prison de la division, on ne peut que constater son évasion. Il a creusé un trou dans le mur... On a beau le rechercher, il est introuvable. Il réussit, on ne sait comment, à prendre le bateau pour Marseille et c'est sans doute là qu'il vole les papiers de Grégoire Montaldi. Le 3 septembre 1859, le conseil de guerre d'Alger le condamne par contumace à la dégradation et à vingt ans de travaux forcés, pour vol et désertion, mais il est loin...
On retrouve peu après sa trace à Paris, fin 1859. Voulant se procurer d'autres papiers, il passe, sous le nom de Montaldi, une petite annonce proposant une place d'ouvrier tailleur. Un postulant, qui a une certaine ressemblance physique avec lui, s'entend dire, après l'avoir rencontré :
— Vous êtes engagé. Je garde vos papiers pour vous établir le certificat d'embauche.
Mais il se méfie, refuse et prévient la police... Toujours à Paris, Jud rencontre des compatriotes alsaciens, auxquels il propose de s'associer pour dévaliser les trains.
— C'est facile de tuer pendant que le train roule. On assomme les voyageurs avec une pierre enveloppée de chiffons. Les blessures faites comme ça ne saignent pas. On vide leurs poches et on les jette par la fenêtre. Il n'y a qu'à descendre à la première station ni vu ni connu !
Les Alsaciens préviennent eux aussi la police et c'est peu de temps après qu'a lieu la première agression du Bâle-Paris contre le médecin-major russe Vladimir Heppi. Tels sont les éléments dont dispose le commissaire du quartier Saint-Louis, chargé de l'enquête. L'autopsie, qui lui parvient peu après, ne fait que confirmer la sauvagerie du meurtrier. Une première balle a d'abord été tirée au cœur, mais elle a été arrêtée par un portefeuille ou un autre objet, qui a été retiré ensuite des poches. Après quoi, le criminel a visé la tête à deux reprises. Mais il ne s'en est pas tenu là, il s'est acharné sur sa victime, lui fracassant le crâne avec un objet contondant, vraisemblablement la crosse de son pistolet...
La chasse à l'homme commence. Un avis de recherche est lancé sur tout le territoire, concernant Charles Jud, vingt-sept ans, un mètre soixante-huit, cheveux bruns, cicatrice au-dessus de l'œil gauche, plusieurs dents cassées, barbe brune rougeâtre. L'avis signale aussi qu'il a un curieux et inquiétant signe particulier, qui se retrouvera chez d'autres criminels célèbres, Troppmann et le boucher Avinain, entre autres : Jud a le pouce aussi long que les autres doigts...


A Chaource, les domestiques du président font l'inventaire des objets qu'il avait emportés : une couverture de voyage blanc et noir en étoffe anglaise, un sac en cuir contenant des livres de jardinage et un couteau à manche en corne de cerf, une montre en or de chez l'horloger Soirain, 10, rue de la Paix, une chaîne en or, avec clé, garnie d'un rubis et portant l'initiale «P», un porte-monnaie en maroquin noir à fermoir d'acier et un portefeuille de cuir rouge. Rien de tout cela n'a été retrouvé.
Les passagers du train sont également interrogés, ce qui permet d'établir que, contrairement à ce qu'on pouvait croire, l'attentat n'a pas eu lieu au départ de Troyes, l'assassin ayant profité du ralentissement dû aux travaux pour s'enfuir, mais peu avant Paris. Le témoignage d'un voyageur est formel :
— Je venais juste de me réveiller et je faisais quelques pas dans le couloir. Un peu avant Nogent-sur-Marne, j'ai vu un homme sur un marchepied, prêt à sauter. J'ai pensé que c'était quelqu'un qui n'avait pas son billet et qui voulait s'en aller avant le terminus. Je lui ai crié de faire attention. L'homme a tourné la tête dans ma direction. Il a jeté un paquet et s'est laissé tomber...
Le moment de l'agression ne change pas grand-chose. Mais à Troyes, un témoignage est susceptible de faire progresser les enquêteurs. Il démontre avec quel soin l'assassin a préparé son crime. Il s'agit du propriétaire de l'hôtel des Mulets, près de la gare.
— Le président Poinsot a dîné chez moi le 6 décembre. Je le connais bien. Il le faisait chaque fois qu'il devait prendre le train pour Paris. Eh bien, un de mes clients est venu bavarder avec lui. C'était l'assassin, je l'ai reconnu à la description que j'ai lue dans le journal. Il s'était inscrit sous le nom de Montaldi.
— Il était chez vous depuis longtemps ?
— Depuis le 5 décembre. Il avait réservé jusqu'au 7, mais il n'est pas venu coucher le 6. Il n'est revenu que le 7 au soir et il est reparti le lendemain matin. Il m'a dit qu'il allait à Marseille.
Les policiers de Troyes enregistrent cette information, qui peut s'avérer capitale. Après tout, Jud a déjà fait preuve d'inconscience en allant se battre avec les chasseurs. Il est capable d'avoir laissé derrière lui cet indice qui pourrait le perdre... L'hôtelier n'en a pas terminé.
— Après son départ, un autre de mes clients est venu me dire qu'on lui avait volé son manteau et qu'on en avait laissé un autre à la place. J'ai reconnu celui du pseudo-Montaldi. Il était taché de sang frais.
La police se précipite à Marseille, mais fait chou blanc. Jud n'a pas été imprudent deux fois de suite. Et c'est loin de là qu'on retrouve sa trace, cinq jours plus tard. La couverture de voyage blanc et noir en étoffe anglaise du président Poinsot est découverte à l'hôtel de la Poste, à Genève, dans une chambre occupée par un certain Dullin, dont le signalement correspond à celui de Charles Jud.
Les policiers suisses prennent le relais et apprennent que l'homme a été dans une maison close de Genève. Il a passé un moment avec une fille de l'établissement, Gertrude Klein. Son témoignage confirme sans le moindre doute qu'il s'agit de l'assassin :
— Il m'a payée avec une pièce d'or russe. Il avait un revolver. Comme je me suis inquiétée et que je lui ai demandé pourquoi, il m'a répondu : «Je voyage beaucoup...»


La piste suisse s'arrête là. Où est-il allé après s'être donné du bon temps sur les bords du lac Léman ? Mystère. Les recherches reprennent de plus belle, mais en vain. Jud l'insaisissable est signalé partout, mais ne se trouve nulle part. Bientôt son nom est connu de toute la France. Pour l'opinion publique, que cette histoire passionne, bien qu'il soit un meurtrier il devient une sorte de Guignol narguant les gendarmes et l'autorité, ce qui rend furieux les représentants de l'ordre.
Un poète nommé Glatigny, qui jouit alors d'une certaine notoriété et possède une vague ressemblance avec l'assassin, est arrêté en Corse où il est en vacances. Il a beau clamer sa bonne foi, il reste en prison plusieurs jours avant d'être relâché. Il raconte l'histoire dans un petit récit qui fait rire la France entière. On apprendra par la suite que le gendarme avait consigné dans son rapport : «J'ai arrêté cet individu parce qu'il avait l'air fugitif.»
En ce milieu du Second Empire, Charles Jud est un personnage à la mode. Il revient dans toutes les conversations, que ce soit dans les salons ou les foyers. Les mamans menacent de l'appeler lorsque leurs enfants ne veulent pas manger leur soupe. Plusieurs ivrognes sont condamnés pour outrage à agent parce qu'ils ont lancé aux représentants de l'ordre, d'un ton goguenard :
— Où est Jud ? Comment cela se fait-il qu'il court toujours ?
En attendant, faute de résultat sur le plan policier, la procédure judiciaire suit son cours. Le 15 octobre 1861, le procès de l'assassin du train Bâle-Paris a lieu en son absence. Au terme de rapides débats, Charles Jud est condamné par contumace à la peine de mort. Et c'est tout ! Malgré tous les efforts déployés, on en restera là. Jud l'insaisissable ne sera jamais pris et, dix ans plus tard, les poursuites contre lui seront abandonnées. Entre-temps, l'Empire a disparu et a été remplacé par la République...
Pendant toutes ces années, on a reparlé de la piste politique. On a évoqué des éléments de l'enquête que la police n'a pas voulu exploiter, les témoignages des domestiques de Chaource, en particulier, qui avaient signalé qu'un mystérieux inconnu était venu voir le président Poinsot juste avant son départ. Celui-ci avait refusé de dire son nom, se bornant à déclarer qu'il était attendu. De fait, le président l'avait reçu longuement, avant de partir avec lui prendre le train. D'autre part, lorsqu'on a ouvert le coffre-fort de Chaource, on a constaté qu'il était totalement vide.
Tout cela laisse à penser que l'affaire est plus compliquée qu'il n'y paraît. Jud est l'assassin, c'est une certitude, les indices laissés à Troyes et à Genève sont suffisamment probants, mais n'a-t-il pas été chargé par le mystérieux inconnu ou par quelqu'un d'autre de déguiser un crime politique en crime crapuleux ? C'est sur ce point d'interrogation que se termine l'affaire. Mais elle a eu une conséquence qui, elle, n'est pas douteuse. Devant l'émotion provoquée par le crime, Eugène Rouher, ministre de l'Intérieur, a décrété que les compagnies de chemin de fer devaient installer un signal d'alarme dans chaque compartiment. Et cette initiative française a rapidement été imitée dans les autres pays. C'est étonnant, mais si tant de personnes ont été sauvées par la suite grâce au signal d'alarme, c'est à Charles Jud, ce sauvage assassin, qu'elles le doivent !

Publié dans Info Soir du 8 au 13 mars 2010

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