Il déterrait des cadavres pour en faire des poupées

En 2011, la police russe interpelle un homme de 47 ans, Anatoly Moskvin. Historien reconnu dans sa région, polyglotte, l’homme avait déterré les corps de plusieurs petites filles dans des cimetières. Il habillait ensuite les cadavres, les maquillait et avait, comble de l’horreur, placé des boites à musique dans les cages thoraciques. Chaque année, il fêtait les anniversaires de ses victimes.


Il laisse des mots aux parents de ses victimes

Après son arrestation, l’homme a osé accuser les parents de ses victimes. "Vous avez abandonné vos filles dans le froid. Je les ai ramenées à la maison et réchauffées". Le psychopathe ne s’arrêtait pas la. Dans le Daily Mail, la mère d’une des petites filles témoigne. "En allant me recueillir sur la tombe de ma fille, j’ai senti que quelque chose avait changé, avait bougé. Quelques mois plus tard, l’horreur a commencé. Il laissait des mots sur la tombe, en s’adressant directement à elle. Il la félicitait quand c’était les vacances. Il a compté, tous les ans, dans quelle classe elle serait entrée si elle avait été vivante. Et à chaque rentrée des classes, il la félicitait".


Ses parents n’avaient rien imaginé

Un jour, Moskvin passe une étape supérieure dans l’horreur et menace les parents. "Il a laissé un mot en disant qu’on devait ériger un monument à la gloire de notre fille. Sinon, il déterrerait son corps". La mère de Moskvin, 76 ans, a expliqué à la police qu’elle avait vu les poupées, mais n’aurait jamais imaginé qu’il y avait des corps à l’intérieur. Tous les ans, les parents partaient à la campagne pendant l’été. C’est à ce moment-là que Moskvin déterrait de nouveaux cadavres et les habillait comme des poupées.


Directement envoyé dans un hôpital psychiatrique

Selon la police, le psychopathe n’était attiré par aucun désir sexuel envers ces enfants. "Il détestait le sexe, trouvait ça dégoutant" a déclaré un officier de police. Il  a avoué avoir déterré les cadavres, mais le tribunal l’a trouvé trop malade pour aller en prison. Il ne sera pas jugé mais envoyé dans un hôpital psychiatrique sous haute sécurité.