Hautes-Pyrénées : un SDF tue un vieil homme et dévore son co

Nuit d'horreur dans le village de Nouilhan, au nord de Tarbes (Hautes-Pyrénées). Un SDF disant entendre des voix a tué un homme de 90 ans à coups de barre de fer dans la nuit de jeudi à vendredi. Selon ses déclarations, il lui aurait mangé la langue et le coeur.

Le jeune homme de 26 ans a ensuite agressé une autre personne qu'il a frappée sur son tracteur et dont il a brisé l'épaule dans ce village de 205 habitants, a révélé RTL. Il semblait vouloir poursuivre son équipée sanglante, avec un fusil de chasse pris entre-temps dans une autre maison, quand il a été interpellé par les gendarmes avant minuit.









Le nonagénaire a eu le crâne fracassé

Ce SDF, natif de Tarbes mais revenu de Poitiers dans la région il y seulement quelques jours, s'est introduit vers 20 heures chez sa première victime dans ce village, à une demi-heure au nord de Tarbes, aux confins des Pyrénées-Atlantiques et du Gers. Il s'est emparé d'un outil métallique d'environ 80 cm de long dans une grange. Répondant à des messages ou à des voix selon ses déclarations aux enquêteurs, il a fracassé le crâne du nonagénaire de plusieurs coups.

Toujours selon ses déclarations, il aurait mis le feu au corps et en a extrait le coeur et la langue pour les faire cuire et les manger. «Les constatations faites sur place montrent que c'est tout à fait possible», a remarqué la procureure de Tarbes Chantal Firmigier-Michel. Une scène à la limite du soutenable selon une source présente sur les lieux. Les enquêteurs ont en effet  découvert le cadavre calciné et mutilé de la victime.

Une expertise psychiatrique en cours

Après cet acte de folie, le SDF a incendié la maison. Ce sont les flammes qui ont alerté l'un des deux fils de la victime qui vivaient à proximité de leur père. Le SDF était déjà reparti et s'en prenait à un autre homme sur son tracteur. «Mon mari se trouvait là, a raconté Pascale, une habitante, au Parisien.fr. Il pensait au début que c'était une querelle de famille. Ils ont essayé de l'intercepter pour lui demander pourquoi il avait fait ça mais ils n'ont pas pu.» L'individu est ensuite entré dans une autre maison où il a été mis en fuite par les aboiements des chiens et l'intervention du propriétaire des lieux, mais où il est parvenu à s'emparer d'un fusil.

Les gendarmes, alertés, sont finalement parvenus vers 23 heures à interpeller le meurtrier après avoir mis en place un dispositif. Il était «très calme, pas agressif au moment de son interpellation», a noté la procureure. «Il semblerait qu'il ait agi en raison de voix, de messages qu'il recevait et qui lui disaient d'agir ainsi. Ce sont ses premières déclarations», a-t-elle dit.

L'individu, qui se déclare SDF et qui errait depuis trois jours sans avoir dormi, a été placé en garde à vue à Tarbes. Ses auditions ont tourné court : devant l'état de santé mental du sans-abri, en plein «délire mystique» au moment des faits selon son examen psychiatrique, la procureure a décidé son hospitalisation d'office.

Il n'avait aucun lien avec ses victimes

Selon de premiers éléments des investigations, il n'avait aucun lien avec ses victimes. Il n'avait apparemment pas d'autre antécédent judiciaire qu'une conduite en état alcoolique, et aucun antécédent psychiatrique. Le suspect interné, le parquet se laisse le temps à présent d'ouvrir une information judiciaire. L'homme devrait être ensuite mis en examen, mais un collège d'experts devra dire si sa volonté était totalement abolie au moment de ses actes.

Dans le village, une restauratrice disait tomber des nues en apprenant les faits perpétrés dans la nuit. «On ne sait rien, on ne sait pas qui c'est», a-t-elle déclaré, sans avoir observé le vagabondage de qui que ce soit dans le village ces derniers jours.

«C'est vraiment délirant», a expliqué Jean-Paul au Parisien.fr. «Cela va être dit de génération en génération, assure-t-il. Il n'arrive jamais rien dans ce village. Si, une fois de temps en temps, le fils untel a pris une cuite ou a renversé une poubelle mais là...»

source: http://www.leparisien.fr/midi-pyrenees/hautes-pyrenees-un-sdf-tue-un-vieil-homme-et-devore-son-coeur-15-11-2013-3318185.php

https://www.dailymotion.com/video/x1788ov_cannibalisme-un-village-du-sud-ouest-sous-le-choc_news



ps: je cherche à en savoir plus sur l'identité du forcené, si jamais certain(e)s ont des informations supplémentaires. Ca me rapelle l'histoire du cannibale de miami  -

Vraiment une nuit d'horreur dans un coin aussi calme !

Bonjour Elisandre ça fait longtemps

Oui c'est le genre d'affaire où l'on peut se demander si la possession démoniaque n'est pas un fait réel (les voix, dans la tête de l'individu), évidemment on ne donne que très peu d'informations, d'où la demande à la fin de mon message si d'autres informations filtrent mais bon comme d'habitude dès le lendemain on n'en parlera plus.

Pourtant, entendre des voix est un syndrome bien réel de maladie mentale. ET curieusement, tuer son prochain est assez américano -européen. En asie, on nettoye avec le balai des chiottes, on mange des trucs dégueu, mais on fait pas de mal. Il semble que les injonctions de voix soient assez culturelles en fait.

La plupart des psychotiques entendent des voix: elles peuvent être des insultes, des menaces, des commentaires de ce qu'ils font, ou des injonctions diverses, mais de manger l'autre est quand même quelque chose de très rare, j'en ai jamais connu!

Je pense aussi que ce qu'on a appelé "possession" dans d'autres époques et d'autre cultures est un autre mot pour ce genre de pathologies mentales. On disait autrefois "aliénation mentale" : hors, être "aliéné", étymologiquement, c'est ne plus être soi, être possédé par "l'autre". Dans l'utilisation de ce mot en psychiatrie, c'est la partie "malade" qui est vécue comme "autre": des éléments du psychisme qui parviennent au malade , mais comme il ne les reconnait pas comme venant de lui (la fameuse "dissociation" de la schizophrénie) il leur attribue une source extérieure: des voix qu'il entends, des entités qui l'obligent à agir. Selon le milieu culturel du malade il peut penser que ce sont des esprits, des démons, des extra-terrestres, les services secrets, etc...

Penser à "Psychose' d'Hitchcock où l'on voit, d'une façon un peu simpliste, un jeune homme psychotique "possédé" par sa mère qui pourtant est morte dans la réalité.

http://lci.tf1.fr/france/faits-divers/sdf-cannibale-arrete-dans-les-hautes-pyrenees-une-partie-du-coeur-8313322.html a écrit:

Faits diversL'homme présenté comme un SDF cannibale est un ancien caporal de retour d'Afghanistan, selon le régiment d'infanterie chars de marine de Poitiers. L'autopsie a par ailleurs montré qu'une partie du coeur et de la langue ont bien été prélevées chez la victime.

Un SDF qui a tué un homme de 90 ans vendredi dans un village des Hautes-Pyrénées en a bien prélevé une partie du cœur et de la langue, a montré l'autopsie pratiquée lundi à Toulouse.

Des analyses complémentaires doivent à présent confirmer qu'il les a effectivement mangés, comme il l'a affirmé aux enquêteurs, a dit le procureur de Tarbes, Chantal Firmigier-Michel. Pour l'instant, rien n'est venu infirmer sa version des faits, a-t-elle dit.

"L'autopsie a confirmé que la victime était décédée à la suite des violents coups qu'elle avait reçus sur le crâne, (elle) a confirmé qu'une partie du cœur a été extraite de la cage thoracique - ce qu'on pouvait déjà penser à partir des constatations extérieures - et qu'effectivement la langue avait bien été sectionnée", a dit le procureur.

On ne peut dire à l'heure actuelle si la langue a été coupée avant ou après la mort; le morceau de cœur a, lui, été prélevé après la mort, a-t-elle précisé. Des analyses devront maintenant dire si le morceau de viande retrouvé cuit dans une assiette avec des haricots près de la victime est d'origine humaine ou pas, a-t-elle dit. "Pour l'instant, ce qu'on a effectué a confirmé ce qu'il nous a dit sur le déroulement des faits, si ce n'est que ce n'est pas le cœur dans son intégralité qui a été extrait", mais seulement une partie, a-t-elle déclaré.

Un caporal qui a quitté le régiment fin octobre

L'homme suspecté de crime, présenté au départ comme un sans-abri, était un caporal ayant effectué des missions en Afghanistan, qui a quitté le régiment d'infanterie chars de marine (RICM) de Poitiers fin octobre. "C'est un marsouin qui a servi au régiment pendant cinq ans" avant de quitter le service actif le 5 novembre. Il avait quitté le régiment, quelques jours plus tôt, fin octobre. "Il ne nous a posé aucun problème durant son passage" au cours duquel il a évolué jusqu'au grade de caporal, a souligné le régiment. "Dans le cadre de ses missions en Afghanistan il a fait toute la préparation qui précède, et, à son retour il a participé aux séances retour de manière normale".

Une prolongation de contrat, qu'il a refusée, lui avait même été proposée, a-t-on indiqué de même source en confirmant une information révélée par Centre-Presse. "Dans les procédures de suivi pour les militaires de rang, quand les états de service ne présentent aucune anomalie, l'institution propose de re-signer", a-t-on indiqué, ajoutant que l'ancien militaire avait également "refusé la reconversion qu'on lui proposait". "Il avait indiqué qu'il était certain de trouver un job" pour travailler dans le domaine "de la peinture".

Natif de Tarbes, l'homme a dit après son arrestation avoir "obéi à un message d'origine supérieure". Un examen psychiatrique indique qu'il était en plein "délire mystique".

Apparemment ce serait le fin mot de l'histoire...Mais toute l'affaire reste curieuse cependant.

Sinon pour ce qui est des psychotiques, avant on les brulait, puis on leur a mis la camisole de force, et maintenant on leur donne une camisole mentale, à grand coup de neuroleptiques, mais bon force est de constater qu'à l'heure actuelle on est loin de tout comprendre, pour ce que est des causes- entre autres.

Mais mon interrogation etait justifiée, par exemple, dans

Citation :

Confessions-Mémoires de l'exorciste officiel du Vatican : Père Gabriele Amorth, entretiens avec Marco Tosatti, Michel Lafond

, on s'aperçoit que dans certains cas où la médecine conventionnelle et la psychiatrie échouent seul l'exorcisme reste la seule solution.

Bon evidemment ça peut faire sourire mais au vu de l'événement...

C'es sûr que les neuroleptiques ne font pas miracles: ils ne soignent pas les causes mais les symptômes. Mais crois-moi, pour les patients, ça fait une différence de ne plus être envahis par leurs voix. Plus exactement, il ne faut pas que les voix disparaissent complètement, sinon le psychotique se retrouve face au vide et à la solitude. Il faut qu'elles se calment et deviennent amicales, et dans ce cas-là on voit les malades avoir des relations tout à fait "amicales" avec les voix en question: quelqu'un à qui parler qu'il n'a pas dans la réalité...

Ceci étant, j’ai connu des malades qui avaient commis des meurtres dans leurs états délirant, mais en 30 ans, jamais des cas aussi extrêmes.

Le problème étant: est-ce que le mal existe en lui-même, de façon positive, un mal métaphysique, ou est-il soit un comportement déviant comme dans la criminalité ordinaire, soit une pathologie (comme dans ce cas là à mon avis) ?

Bref, naît-il en nous, ou a-t-il sa source dans quelque chose d'extérieur qu'on peut nommer le diable ?