Les restes de Julia Pastrana de retour au Mexique

Les restes mortuaires de Julia Pastrana, une Mexicaine exhibée en Europe au XIXe siècle dans des foires et des cirques comme la "femme singe", sont arrivés au Mexique et devaient être transférés lundi vers leur dernière demeure dans son État natal du Sinaloa, au nord-est du pays, a indiqué le ministère des Affaires étrangères.


Atteinte de pilosité accrue
Julia Pestrana, une indigène ayant vécu de 1834 à 1860, était atteinte d'hypertrichose, un dérèglement hormonal rare qui se manifeste par une pilosité envahissante. Ses restes, en provenance de l'Université d'Oslo, ont été rendus par la Norvège à la demande du Mexique.

Julia mesurait 1,34 m et présentait, outre sa pilosité anormale, des déformations donnant un aspect grimaçant à son visage. Elle possédait cependant des dons pour la danse et le chant.

Un phénomène de foire
Un Américain l'exhiba comme phénomène de foire aux États-Unis puis en Europe. Le corps momifié de Julia Pastrana, après diverses péripéties, avait été acquis par un entrepreneur norvégien en 1921 pour faire partie des éléments d'une "chambre des horreurs".

Les restes de Julia Pastrana avaient été acquis par le département d'anatomie de l'Université d'Oslo en 1996. Cette université avait accepté de rendre son corps au Mexique en avril 2012.

http://www.nytimes.com/2013/02/12/arts/design/julia-pastrana-who-died-in-1860-to-be-buried-in-mexico.html?pagewanted=all&_r=2&

Il y a une grande campagne de retour au cimetière pour les freaks. Ce n'est sans doute pas plus mal. En ce moment au muséum de Dijon, ils diffusent un film sur la vie de la vénus hottentotte qui a été rendue à l'Afrique du Sud il y a quelques années. Merci de l'info, elle m'aurait échappé sinon.

J'ai lu quelque part que le cops embaumé de Julia Pastrana et de son fils avait disparu quelques temps, puis avait refait surface suite à une vente aux enchères où un collectionneur a fait l'acquisition de ce qu'il croyait être une poupée de cire accessoire de cirque. L'un de ses amis ayant reconnu la dépouille de Julia, il a préféré s'en séparer. C'est probablement le département d'anatomie du musée qui en a fait l’acquisition. In a en revanche jamais revu la dépouille de l'enfant, attaché à un piédestal comme un perroquet.

Tu as vu le film ?
Ils se sont retrouvés à l'Université de Moscou, ensuite, c'est un département de recherches d'Oslo qui a fini par acquérir les deux dépouilles. On a leurs traces jusqu'en 2009. Bien qu'ils aient restitués le corps de la mère au Mexique, effectivement plus personne ne parle du bébé.

Film ? Quel film ? Tu m'intéresse là Elisandre...

Julia Pastrana était la fille avec le meilleur cœur du monde. Bien que son mari l'ait épousé pour son physique propre à générer de l'argent, qu'il lui ait fait un enfant dans l'espoir qu'il porte les spécificité génétiques de sa mère, ce qui fut le cas et donc doubler les gains, la brave petite s’est éteinte en disant qu'elle mourrait heureuse car elle avait été aimée pour elle même. Son époux éploré fit donc embaumer femme et enfant décédé, avant de décider d'épouser une autre femme velue, décidément plus lucrative que des poupées.

Je parlais du film diffusé à Dijon sur la vie de la vénus hottentotte.

Je t'avouerai que je ne sais plus. Je ne l'ai peut être même pas vu !!