ElricWarrior Hérésiarque - Administrateur
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| Sujet: Le "cannibale de Rouen" de nouveau aux assises Lun 26 Mar - 20:18 | |
| En juin dernier et à l'issue d'un procès hautement médiatique, il avait été condamné à trente ans de réclusion. Huit mois plus tard, il a, depuis hier, repris place dans le box des accusés pour une tentative de viol, l'affaire pour laquelle il était en détention provisoire lorsque celui que l'on appelle « le cannibale de Rouen » a sévi, dans la nuit du 2 au 3 janvier 2007, cellule 26, division 2 de la prison de Rouen. Ce jour-là, à l'appel des détenus, Nicolas Cocaign avoue au surveillant qu'il a tué et mangé un bout de poumon de Thierry Baudry, son codétenu. Après l'avoir massacré à coups de pied, de poing, après l'avoir lardé d'une dizaine de coups de ciseaux, après l'avoir étouffé avec un sac-poubelle et après lui avoir arraché un morceau de chair, il avait cuisiné ce qu'il pensait être le cœur de sa victime dans une poêle, avec des oignons. Pour ces faits sortis tout droit d'un film d'horreur, Cocaign purge désormais sa peine à la maison d'arrêt de Bois-d'Arcy, où il suit un traitement médicamenteux et psychiatrique en attendant son passage devant le Centre national d'évaluation de Fresnes, où l'on décidera de son placement en centrale. Période « mystique » Mais depuis hier c'est devant la cour d'assises de Seine-Maritime qu'il s'affiche à nouveau. Aujourd'hui âgé de 39 ans, un peu plus amaigri qu'en juin dernier, beaucoup plus vif lorsqu'il parle à la cour, il répond cette fois-ci d'une tentative de viol sous la menace d'une arme, des faits commis le 26 mars 2006. Mylène, 33 ans aujourd'hui, avait croisé le regard de Cocaign un soir de mars 2006 dans le centre-ville de Rouen. Lui était SDF et portait déjà ses tatouages sur le visage. Il avait précédemment fait quelques séjours en prison et en hôpital psychiatrique, où plusieurs experts n'avaient pas reconnu sa dangerosité. La jeune femme, elle, était à cette époque en pleine « période mystique ». Très croyante, elle était persuadée qu'elle allait vivre une révélation divine, qu'elle allait être touchée par la grâce. Alors cette mâchoire de tête de mort avec ses larmes de sang tatouées sur la partie droite de la tête de Cocaign l'avait incitée à s'intéresser à lui. Les deux paumés avaient erré dans les rues du centre-ville toute la nuit. Les experts ne décèlent rien... Cocaign, qui depuis des années souffre de pulsions sexuelles et qui, quelques mois plus tôt, avait même demandé la castration chimique, avait vu en cette jeune femme l'occasion d'assouvir ses penchants. Depuis plusieurs années, il a un fantasme récurrent : violer une femme. De force, il avait emmené la malheureuse dans les jardins de l'hôtel de ville, où il l'avait menacée en lui plaçant un électrochoqueur sous le menton pour qu'elle se déshabille et qu'elle se mette à quatre pattes. Mais le jour se lève, quelques personnes commencent à traverser le parc, entendent la jeune femme appeler au secours, voient Cocaign la tirer par les cheveux, l'aperçoivent en train de lui mettre des coups au visage. Mylène arrive à s'échapper, il prend peur et s'enfuit en courant. Bien connu des services de police et forcément très reconnaissable, il sera interpellé trois semaines plus tard et placé en détention provisoire, cellule 26, division 2 de la prison de Rouen. Là, plusieurs experts viendront l'examiner. Il n'avait, selon eux, qu'« une simple altération du discernement » et ne présentait « pas de dangerosité psychiatrique »... De notre correspondant à Rouen, Michel Manfredi France Soir ! _________________ http://www.heresie.com
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